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La vie des Canadiens de race noire en Ontario entre 1834 et 1914 : La liberté sous la patte du Lion - bannière

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Oswego, le 12 octobre 1850

Monsieur Stevenson je vous écri ces quelques lignes pour vous informer, ainsi que tous mes anciens amis de Picton, que je suis en bonne santé et que j’espère que la présente trouvera toutes mes connaissances dans le même éta je vous prie de transmettre tout mon amour à ma tante, Dinah Caty et à Jane Bennet dites-leur que je leur dit de ne pas venir aux États-Unis, mais de demeurer dans le pays de la liberté maintenant qu’elles ontde bones maisons car la loi est actuellement telle aux États-Unis que les propriétaires d’esclaves peuvent prendre leur esclaves partout où ils sont depuis le passage de la loi ici ils ont pris plusieurs personnes de couleur, dont certaines étaient nés libresils n’avaient pas leurs papiers de liberté sur eux et on ne leur pas donné assé de temps d’aller les chercher ou de demander à un ami de le faire je pense quitter les Étatssur un des derniers bateaux car aucune personne de couleur n’est en sécurité ici mon conseil à toutes les personnes de couleur est donc de demeurer au Canada qu’ils soi libres ou en fuite.

Je vous prie Monsieur Stevenson, de bien vouloir envoyer la lettre cijointe à Monsieur William W. Cunningham par l’entremise d’une personne de confiance car je lui en ai envoyé plusieurs et je n’ai jamais ressu de réponse.

Veuillez agréer mes salutations sincères
S. Wickham
Excusez mes fautes, s’il vous plaît.

Lettre datée du 12 octobre 1850 dans laquelle S. Wickam met en garde contre des
chasseurs d’esclaves aux États-Unis.
Fonds D. B. Stevenson
correspondance de 1850, lettre de S. Wickam à D.B. Stevenson, 12 octobre 1850
Code de référence :  F 499 MU 2885
Archives publiques de l'Ontario


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