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Ministère des Services au public et aux entreprises




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Un traitement, des conditions de travail et une rémunération équitables sont autant d’éléments que visaient les lois sur l’emploi, notamment les lois favorisant l’équité salariale ou antidiscriminatoires, qui aidaient les chercheurs d’emploi par l’entremise de services tels que le Bureau de la main-d'œuvre féminine et par l’établissement de normes salariales, de normes sur les heures de travail et plus encore.

Bureau de la main d’œuvre [vers 1925]
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Bureau de la main d’œuvre [vers 1925]
Photographies de la Direction de l'enseignement audiovisuel
RG 2-71, COT-153
Archives publiques de l’Ontario, I0012497


En 1920, l’Ontario adopte sa première loi sur le salaire minimum.

Une commission sur le salaire minimum est chargée d’enquêter sur les conditions de travail et les taux de salaire dans les industries à prédominance féminine telles que les blanchisseries, les usines de textile et la vente au détail et de prendre des ordonnances établissant le salaire minimum pour les femmes travaillant dans ces industries.



En 1937, la Commission de l’industrie et du travail remplace le Conseil d'établissement du salaire minimum, avec le nouveau pouvoir de prendre des ordonnances concernant le salaire minimum pour les hommes et les femmes.

Intérieur de l’usine de la Bata Shoe Company
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Intérieur de l’usine de la Bata Shoe Company,
Batawa (Ontario) [vers 1940]
Fonds de la Multicultural History Society of Ontario
F 1405-10-17, MSR7256-41
Archives publiques de l’Ontario, I0004969

1944 saw the enactment of the Hours of Work and Vacations with Pay Act, bringing new standards like paid vacation time.

Employers gave employees credit stamps for vacation pay. Employees collected stamps in booklets and cashed them in at a chartered bank or an Ontario Savings Office.

Ontario Canada's Vacation Province For Your Victory Vacation: welcomes you, 1947
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Ontario Canada's Vacation Province For Your Victory Vacation: welcomes you, 1947
[première de couverture]
Govt Doc T & P, boîte Misc 2 no 17
Collection de la bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario

Ontario Canada's Vacation Province For Your Victory Vacation: for hunting and fishing
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Ontario Canada's Vacation Province For Your Victory Vacation: for hunting and fishing, 1947
[couverture arrière]
Govt Doc T & P, boîte Misc 2 no 17
Collection de la bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario, I0055259

En 1944, l’Ontario adopte la Racial Discrimination Act, interdisant ainsi la publication ou l’affichage d’avis, de signes, de symboles ou d’autres expressions de discrimination raciale ou religieuse.

En 1951, la Fair Employment Practices Act de l’Ontario devient la première loi au Canada à interdire la discrimination dans l’embauche fondée sur la race, les convictions religieuses, la couleur, la nationalité, l’ascendance ou le lieu d’origine.

Cette même année, la province adopte la Female Employees Fair Remuneration Act, qui interdit aux employeurs de payer une femme moins cher qu’un homme effectuant le même travail dans le même établissement.


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Des employées de la Canadian Glass Ornaments Company, Kathleen Carter (à gauche) et Geraldine Carter (à droite) débarrassent par rinçage les produits chimiques des décorations de Noël avant l’application de peinture, 1944
Clara Thomas Archives and Special Collections, fonds Toronto Telegram,
F0433 1974-001 / 337 (2257)
Bibliothèque numérique de l’Université York


En 1961, la Commission ontarienne des droits de la personne remplace la Commission de la lutte contre la discrimination, qui existe alors au sein du ministère du Travail.
Première en son genre au Canada, la Commission reconnaît officiellement les conséquences psychologiques, sociales et économiques de la discrimination.
La Commission est maintenue au sein du ministère du Travail jusqu’en 1987.


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Daniel G. Hill, premier directeur de la Commission ontarienne des droits de la personne [vers 1960]
Fonds Daniel G. Hill
F 2130-9-2-13
Archives publiques de l’Ontario, I0027960

En 1962, le ministère instaure un nouveau salaire minimum basé sur les heures et non sur la semaine de travail. D’abord mises en place dans les régions les plus densément peuplées et industrialisées, les normes salariales sont appliquées graduellement à l’ensemble de la province pour donner aux employeurs le temps de s’adapter.
Les nouvelles normes prévoient notamment :

  • pour les hommes, un salaire minimum de 1 $ l’heure;
  • pour les femmes, un salaire minimum de 0,85 $ l’heure qui sera porté à 1 $ l’heure en 1964 – une amélioration par rapport à la parité salariale qui était uniquement valable dans le même lieu de travail et pour le même travail;
  • un salaire de 1,25 $ l’heure dans l’industrie de la construction.

En 1965, la loi s’applique déjà à l’ensemble de l’Ontario.

Le salaire minimum étendu à l’ensemble de l’Ontario, 1er mai 1964.
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Le salaire minimum étendu à l’ensemble de l’Ontario, 1er mai 1964
Contribution gracieuse du ministère du Travail
Avis aux employeurs et aux employés, 1968
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Avis aux employeurs et aux employés, 1968
Contribution gracieuse du ministère du Travail



En 1968, la Employment Standards Act vient codifier toutes les lois sur les normes d’emploi qui l’ont précédée.

Avec un salaire minimum fixé à 1,30 $, cette loi prévoit les jours fériés, les heures de travail (huit heures par jour, 48 heures par semaine), la rémunération des heures supplémentaires, ainsi que l’exécution de la loi et les recouvrements.

La première année où cette loi est en vigueur, le ministère recouvre plus de 1,3 million de dollars en salaires dus à plus de 42 000 travailleurs – une augmentation de près de 200 % par rapport à l’année précédente aux termes des anciennes lois.

En 1963, l’Ontario est la première compétence provinciale canadienne à créer un Bureau de la main‑d’œuvre féminine, reconnaissant ainsi que les femmes constituent le tiers de la population active. Le Bureau conseille les femmes en matière d’emploi et de formation et renseigne les femmes et les jeunes filles sur les carrières et les possibilités qui s’offrent à elles.

Kiosque du Bureau de la main d’œuvre féminine du ministère du Travail, 21 août 1965
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Kiosque du Bureau de la main d’œuvre féminine du ministère du Travail, 21 août 1965
Contribution gracieuse des Archives de l’Exposition nationale canadienne

You're A What? Brochure, 1966-1971


Dépliant You're A What? 1966-1971
Publications du Bureau de la main d’œuvre féminine
RG 69-3
Archives publiques de l’Ontario, I0073853
Programmes d’emploi, St. Thomas-Elgin – SPIEL, 1971
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Programmes d’emploi, St. Thomas-Elgin – SPIEL, 1971
Fonds St. Thomas Times-Journal – programmes d’emploi
C9 Sh2 B2 F33 26
Archives du comté d’Elgin







Étudiants travaillant pour le programme S.P.I.E.L. (Students Providing Information on Employment Rights to the Labour Force).




Des étudiants de London se chargent du programme « SPIEL » du ministère du Travail, qui fournit à la population active des renseignements sur ses droits en matière d’emploi, 28 juin 1973
CFPL Television Newsreel Air-Cuts
F 4396-1-1-4605



En 1970, la Equal Employment Opportunity Act améliore l’égalité des chances d’emploi pour les Ontariennes membres de la population active. Elle interdit la discrimination en matière d’embauche fondée sur le sexe ou l’état civil. Cette loi interdit également le licenciement pour cause de grossesse et offre un congé de maternité qui peut atteindre 12 semaines pour certaines employées.

Chris Buczek, first female O.P.P. diver, Dec. 1, 1976
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Chris Buczek, première plongeuse de l’O.P.P., 1er décembre 1976
Photographies du dossier d’information publique de la Police provinciale de l’Ontario
RG 23-34
Archives publiques de l’Ontario, I0055260

En 1987, la Pay Equity Act est adoptée en réponse proactive – et non réactive – pour pallier la discrimination systémique fondée sur le sexe qui persiste et qui touche le travail effectué par les personnes œuvrant dans les catégories d’emploi à prédominance féminine.

La Pay Equity Act crée l’obligation pour les employeurs de rémunérer les emplois traditionnellement occupés par des femmes à un taux au moins égal à celui des emplois de valeur comparable traditionnellement occupés par des hommes.

Pay equity ad, 1988
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Publicité sur l’équité salariale, 1988
Contribution gracieuse du ministère du Travail


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