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Travailleurs sans emploi endormis dans le kiosque à musique de Queen's Park
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Travailleurs sans emploi endormis dans le kiosque à musique de Queen's Park, Toronto, 1938
Photographies et bandes dessinées de Mitchell F. Hepburn
F 10-2-3-17
Archives publiques de l’Ontario, I0005419



La participation du Canada à la Seconde Guerre mondiale oblige le pays à mettre son économie sur le pied de guerre. Sortie du chômage généralisé de la Grande Dépression des années 30, notre économie devient rapidement le siège du plein emploi. Les entreprises cherchent à maintenir la production, à garder les coûts à un faible niveau et à mettre en œuvre des horaires exténuants pour soutenir la production imposée par la guerre, refusant souvent de négocier avec les syndicats, ce qui entraîne des grèves pour la reconnaissance syndicale.

En 1943, l’Ontario est la première province canadienne à instaurer une loi sur les relations de travail qui protège la liberté d’association des travailleurs et reconnaît les syndicats en procédant à leur accréditation officielle. Pour la première fois, la loi oblige les employeurs à reconnaître les syndicats et à négocier avec eux.

La Seconde Guerre mondiale s’accompagne d’un influx de travailleurs, notamment de femmes, dans les usines et les lieux de travail. L’intérêt des travailleurs pour la négociation collective visant de meilleures conditions de travail augmente à mesure que la population active prend de l’expansion. Les employeurs voient les grèves comme une menace à la production, alors que les employés les voient comme une démonstration vitale de leurs droits et de leur pouvoir de s’organiser. Pour mieux appuyer les droits des travailleurs en Ontario et favoriser la prévisibilité et la stabilité d’une économie croissante, le gouvernement provincial établit un cadre de négociation collective permanent par l’entremise de la Labour Relations Act, 1950.

Aujourd’hui, le ministère se concentre sur la résolution des conflits de travail, aidant à la rédaction et à la conclusion d’ententes collectives, recueillant et transmettant l’information sur les tendances de la négociation collective en Ontario.

Grévistes de la GM, Oshawa, 1937
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Grévistes de la GM, Oshawa, 1937
De gauche à droite : Bert Trimm, George Mann, Vince Kolodzie, Pete Huska, Sid Sharples, Frank Trenouth, Ernie Tonkin, Ralph Westcott, Alex Cziranka, John Davey, Slim Clothier
Contribution gracieuse de la Thomas Bouckley Collection, Robert McLaughlin Gallery





En 1937, plus de 3 700 travailleurs de la General Motors (GM) d’Oshawa font grève pour demander une journée de travail de huit heures, des salaires plus élevés, de meilleures conditions de travail et la reconnaissance de leur syndicat, le nouveau Syndicat international des travailleurs unis de l'automobile, de l'aérospatiale et de l'outillage agricole d'Amérique (TUA).

Cette grève de 15 jours se solde par une entente phare qui marque la naissance du syndicalisme industriel au Canada.





Le ministre du Travail de l’Ontario David Croll fut un fervent défenseur des droits des travailleurs. Sa position s’opposait à celle du premier ministre Mitchell Hepburn, qui contestait les efforts de TUA pour organiser les travailleurs en Ontario.

Forcé à démissionner, comme le procureur général Arthur Roebuck, M. Croll écrivit : « Ma place est dans la marche des travailleurs, pas dans les voitures de la General Motors. »
L’honorable David A. Croll, 1936
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L’honorable David A. Croll, 1936
(Windsor-Walkerville), ministre de l'Aide sociale et des Affaires municipales. Lyonde, L. / Bibliothèque et Archives Canada / PA-053493

La production industrielle de l’Ontario s’est développée de façon colossale pour répondre aux exigences d’une économie de guerre. L’une des plus grandes conséquences de la Seconde Guerre mondiale sur le marché du travail a été l’emploi des femmes, qui ont pris d’assaut des emplois autrefois occupés principalement par des hommes.

Femmes travaillant à l’usine de munitions General Engineering Company (Canada) [vers 1943]
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Femmes travaillant à l’usine de munitions General Engineering Company (Canada) [vers 1943]
General Engineering Company (Canada)
F 2082-1-2-6
Archives publiques de l’Ontario, I0004899

Louis Fine, sans date
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Louis Fine, sans date
Contribution gracieuse de Mark Fine



Au service du ministère du Travail depuis les années 30, Louis Fine est à l’origine des services de conciliation et de médiation de l’Ontario. Connu sous le nom de « grand conciliateur » et de « Louis, artisan de la paix », il a été appelé à régler presque tous les conflits majeurs ayant atteint le niveau de crise – et il a réussi dans presque tous les cas à conduire les parties vers une entente.

Rapport annuel 1951 1952
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« Cas de conciliation traités et ententes collectives entrées en vigueur durant l’exercice 1951-1952. » Extrait de: rapport annuel la trente-troisième du Ministère du travail pour l'exercice qui s'est terminé le 31 mars 1952 (détail, page 28), 1952
Rapport annuel / Ministère du travail
Govt Doc L/A1 1952
Collection de la bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario

« Un vote sur l’accréditation syndicale [entre 1940 et 1962]
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« Un vote sur l’accréditation syndicale [entre 1940 et 1962]
Ministère du Travail
RG 7-115-0-1
Archives publiques de l’Ontario, I0053863


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