Les femmes qui ont écrit ces journaux intimes travaillaient avec acharnement, mais pas pour gagner de l’argent. Même si elles avaient de l’aide rémunérée dans leur foyer, comme des servantes et des couturières, elles faisaient beaucoup de travaux ménagers elles-mêmes. S’occuper d’une maisonnée était un métier en soi, parce que de nombreuses personnes vivaient dans la maison et il y avait souvent des visiteurs.
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Aujourd’hui, nous achetons ce dont nous avons besoin au moment qui nous convient. Au XIXe siècle, ces femmes cuisinaient seulement avec des ingrédients disponibles en saison et faisaient le meilleur usage possible des vêtements pour leur famille. Après le décès de sa mère, Marty Hastie s’est occupé de la maisonnée, d’abord avec de l’aide, puis toute seule. « Plus j’en fais, plus je vois de choses à faire et ça me pousse à travailler aussi fort que je le peux… » |
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« Je suis occupée à mettre des cerises en conserve et Jennie
m’aide à les dénoyauter. J’ai fait bouillir la moitié
de mon vinaigre.
« Je travaille sur mon tapis et je tricote un bas en soirée. |
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« Le pire c’est que Mademoiselle M. et moi n’avons pas le
temps de penser à nous rafraîchir ou à nous reposer, parce qu’il
faut toujours travailler au-dessus du fourneau chaud dans cette petite cuisine qui
est elle-même un four géant ou faire le repassage, et quand nous avons
terminé là, il y a toujours de la couture et de l’époussetage
à faire, sans compter qu’il faut mettre Harold au lit, l’habiller
et l’amuser. » |
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« La dernière fois que j’ai écrit au sujet des mes
travaux ménagers, j’étais de très bonne humeur. Ça
ne faisait pas très longtemps que je faisais cela, mais aujourd’hui,
je me sentais plutôt découragée. Plus j’en fais, plus
je vois de choses à faire et ça me pousse à travailler aussi
fort que je le peux pour garder les choses en ordre, et je me sens souvent complètement
épuisée. […] Parfois je me sens aussi légère
et animée qu’un grillon qui travaille et je pense que je vais faire
une excellente ménagère, puis je me sens découragée
et désespérée pendant quelque temps… » |
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Domestique, Beatrice, faisant le repassage, 1906 |
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Frances Milne ne s’occupait pas seulement des travaux ménagers, des soins aux enfants et de la couture. Elle faisait aussi plusieurs travaux de ferme. Elle passait beaucoup de temps à préparer des repas pour les travailleurs agricoles résidents et les travailleurs saisonniers. Chaque année, elle embauchait une couturière pour qu’elle vienne à la maison l’aider avec la couture. |
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« Je suis occupée à préparer la levée [de la grange] de demain et j’ai abattu deux oies pour l’occasion. »
« J’ai tué 7 cochons et je les ai salés avant la
tombée de la nuit. […] Je les ai tous abattus avant le souper. Margaret
et moi nous sommes très bien débrouillées toutes seules et
nous étions très contentes de finir cette tâche. »
« Je suis occupée à préparer la levée [de
la grange] de demain et j’ai abattu deux oies pour l’occasion. » |
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Frances a inscrit les jours de travail et la paie de Mademoiselle Hood en 1868 sur
la dernière page de son journal.
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« William et moi avons rembourré un matelas. Nous l’avons
tout cousu et nous avons fait un très beau travail. […] Nous avons
tous les deux attaché la ficelle. Nous ne l’avons pas encore terminé. »
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