Les ancêtres de la nation Nishnawbe Aski actuelle ont occupé le Nord de l’Ontario pendant des millénaires avant l’arrivée des Européens. Les nations autochtones de la région sont en grande partie Cries et Ojibway. À l’époque, les Cris habitaient principalement les basses terres de la baie d’Hudson et de la baie James; les Ojibway occupaient plutôt l’intérieur.
Les sociétés Cries et Ojibway étaient bien adaptées aux conditions écologiques des terres qu’elles occupaient. La vie traditionnelle suivait le cycle annuel de dispersion et de réunion de la population. L’été, on vivait dans de grands camps près des rives pour avoir accès au poisson, à la sauvagine et au gibier.
La collecte de fruits et de plantes sauvages remplissait les autres besoins nutritionnels. Pendant l'été les chefs Cris et Ojibway tenaient des conseils politiques et on se déplaçait à des fins commerciales, sociales et cérémonielles.
À l’arrivée de l’hiver, la population se divisait en petits groupes de familles élargies qui se retiraient dans les territoires de chasse intérieurs
Outre les sites archéologiques, la peinture rupestre offre des preuves visuelles saisissantes de l’occupation autochtone. Les pictogrammes autochtones décrivent divers aspects de la vie et les rapports spirituels avec les animaux et les lieux.
De 1670 à 1880 environ, la traite des fourrures a défini la base des rapports entre Autochtones et Euro-Canadiens. Après 1821, la Compagnie de la Baie d’Hudson a obtenu le quasi-monopole du commerce dans le Nord de l’Ontario. C’est pourquoi elle a joué un rôle logistique clé dans la conclusion du Traité no 9.
Moose Factory était un des plus anciens et des plus importants centres de
traite des fourrures de ce qui est aujourd’hui le Nord de l’Ontario.
Fondée en 1673, elle a servi de centre régional d’administration,
d’approvisionnement et d’expédition aux autres postes établis
sur les affluents de la rivière Moose.
En 1885, l’arrivée du chemin de fer du Canadien Pacifique près du point le plus élevé définissant le bassin de la baie d’Hudson et de la baie James – et la limite sud du Traité no 9 – a marqué le début d’une nouvelle période de contact. Les Autochtones ont commencé à exiger un traité auprès du gouvernement. Des membres des familles de bon nombre d’entre eux vivaient au sud de cette limite et étaient visés par les Traités Robinson de 1850. Les Ojibway et les Cris habitant au nord de ce point voulaient obtenir la sécurité économique en prévision de la colonisation et du développement imminents de la région par les Euro-Canadiens.
Au début des années 1900, plusieurs hameaux et petits villages avaient déjà été érigés le long du chemin de fer et ailleurs près du point le plus élevé.
À la fin des années 1890, on a planifié l’aménagement de chemins de fer et de centrales hydroélectriques au nord du bassin de la baie James. Le gouvernement du Dominion a alors commencé à consulter l’Ontario sur un traité éventuel avec les Autochtones de la région.
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