Un traitement, des conditions de travail et une rémunération équitables sont autant d’éléments que visaient les lois sur l’emploi, notamment les lois favorisant l’équité salariale ou antidiscriminatoires, qui aidaient les chercheurs d’emploi par l’entremise de services tels que le Bureau de la main-d'œuvre féminine et par l’établissement de normes salariales, de normes sur les heures de travail et plus encore.
En 1920, l’Ontario adopte sa première loi sur le salaire minimum.
En 1937, la Commission de l’industrie et du travail remplace le Conseil d'établissement du salaire minimum, avec le nouveau pouvoir de prendre des ordonnances concernant le salaire minimum pour les hommes et les femmes.
1944 saw the enactment of the Hours of Work and Vacations with Pay Act, bringing new standards like paid vacation time.
Employers gave employees credit stamps for vacation pay. Employees collected stamps in booklets and cashed them in at a chartered bank or an Ontario Savings Office.
Ontario Canada's Vacation Province For Your Victory Vacation: welcomes you, 1947
[première de couverture]
Govt Doc T & P, boîte Misc 2 no 17
Collection de la bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario
Ontario Canada's Vacation Province For Your Victory Vacation: for hunting and fishing, 1947
[couverture arrière]
Govt Doc T & P, boîte Misc 2 no 17
Collection de la bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario, I0055259
En 1944, l’Ontario adopte la Racial Discrimination Act, interdisant ainsi la publication ou l’affichage d’avis, de signes, de symboles ou d’autres expressions de discrimination raciale ou religieuse.
En 1951, la Fair Employment Practices Act de l’Ontario devient la première loi au Canada à interdire la discrimination dans l’embauche fondée sur la race, les convictions religieuses, la couleur, la nationalité, l’ascendance ou le lieu d’origine.
Cette même année, la province adopte la Female Employees Fair Remuneration Act, qui interdit aux employeurs de payer une femme moins cher qu’un homme effectuant le même travail dans le même établissement.
En 1961, la Commission ontarienne des droits de la personne remplace la Commission de la lutte contre la discrimination, qui existe alors au sein du ministère du Travail.
Première en son genre au Canada, la Commission reconnaît officiellement les conséquences psychologiques, sociales et économiques de la discrimination.
La Commission est maintenue au sein du ministère du Travail jusqu’en 1987.
En 1962, le ministère instaure un nouveau salaire minimum basé sur les heures et non sur la semaine de travail. D’abord mises en place dans les régions les plus densément peuplées et industrialisées, les normes salariales sont appliquées graduellement à l’ensemble de la province pour donner aux employeurs le temps de s’adapter.
Les nouvelles normes prévoient notamment :
En 1965, la loi s’applique déjà à l’ensemble de l’Ontario.
En 1968, la Employment Standards Act vient codifier toutes les lois sur les normes d’emploi qui l’ont précédée.
Avec un salaire minimum fixé à 1,30 $, cette loi prévoit les jours fériés, les heures de travail (huit heures par jour, 48 heures par semaine), la rémunération des heures supplémentaires, ainsi que l’exécution de la loi et les recouvrements.
La première année où cette loi est en vigueur, le ministère recouvre plus de 1,3 million de dollars en salaires dus à plus de 42 000 travailleurs – une augmentation de près de 200 % par rapport à l’année précédente aux termes des anciennes lois.En 1963, l’Ontario est la première compétence provinciale canadienne à créer un Bureau de la main‑d’œuvre féminine, reconnaissant ainsi que les femmes constituent le tiers de la population active. Le Bureau conseille les femmes en matière d’emploi et de formation et renseigne les femmes et les jeunes filles sur les carrières et les possibilités qui s’offrent à elles.
Étudiants travaillant pour le programme S.P.I.E.L. (Students Providing Information on Employment Rights to the Labour Force).
Des étudiants de London se chargent du programme « SPIEL » du ministère du Travail, qui fournit à la population active des renseignements sur ses droits en matière d’emploi, 28 juin 1973
CFPL Television Newsreel Air-Cuts
F 4396-1-1-4605
En 1970, la Equal Employment Opportunity Act améliore l’égalité des chances d’emploi pour les Ontariennes membres de la population active. Elle interdit la discrimination en matière d’embauche fondée sur le sexe ou l’état civil. Cette loi interdit également le licenciement pour cause de grossesse et offre un congé de maternité qui peut atteindre 12 semaines pour certaines employées.
En 1987, la Pay Equity Act est adoptée en réponse proactive – et non réactive – pour pallier la discrimination systémique fondée sur le sexe qui persiste et qui touche le travail effectué par les personnes œuvrant dans les catégories d’emploi à prédominance féminine.
La Pay Equity Act crée l’obligation pour les employeurs de rémunérer les emplois traditionnellement occupés par des femmes à un taux au moins égal à celui des emplois de valeur comparable traditionnellement occupés par des hommes.