Deuxième acte : Le vaudeville vole la vedette au début des années 1900 - Archives publiques de l’Ontario
Les acteurs K. McCarthy (à gauche) et Ernest Morgan (avec un genou au sol à droite), posant tous les deux avec un bras levé.
ONLINE EXHIBIT: La scène en Ontario : Pleins feux sur l’histoire du théâtre en Ontario

Deuxième acte : Le vaudeville vole la vedette au début des années 1900

Dans les décennies qui précèdent la radio et la télévision, le vaudeville règne en maître à titre de divertissement le plus populaire en Amérique du Nord.

Ces théâtres offraient des spectacles variés allant de sketches de variétés aux numéros comiques, sans oublier de petites pièces de théâtre, des spectacles de chanson, de danse, de magie, des numéros d’animaux savants et, éventuellement, certains des premiers films animés de la province.

Front and back of a playbill advertising Green’s Moving Pictures and Refined Vaudeville performance.
Les acteurs K. McCarthy (à gauche) et Ernest Morgan (avec un genou au sol à droite), posant tous les deux avec un bras levé.

Les premières salles de vaudeville de l’Ontario

Lorsque les frères Jerry et Michael Shea ouvrent le Shea’s Hippodrome à Toronto en 1914, la salle de 3 200 places est la salle de vaudeville la plus populaire du Canada et l’une des plus grandes au monde. Elle compte 12 grandes loges d’opéra, une fosse d’orchestre, des moulures décoratives en plâtre sur les murs et au plafond, et—avec le passage de l’éclairage au gaz à l’électricité—des centaines de lumières pour éclairer les lieux.

Shea’s Hippodrome, vue de l’orchestre en direction de la scène
Deux danseuses blanches photographiées sur la scène à l’Hippodrome de Shea à Toronto.

On assiste à une prolifération de grandes salles de théâtre semblables à l’échelle de la province au début des années 1900. D’Hamilton à Sudbury en passant par Chatham, le vaudeville est ce qu’il y a de plus populaire en ville.

Plan détaillé montrant une esquisse de section du théâtre Tivoli à Hamilton (Ontario). Plan détaillé montrant une esquisse de section du théâtre Tivoli à Hamilton (Ontario).
Intérieur du théâtre Tivoli à Hamilton (Ontario). Auditorium vide en direction de la scène, avec le rideau fermé. Intérieur du théâtre Tivoli à Hamilton (Ontario). Auditorium vide en direction de la scène, avec le rideau fermé.
Plan détaillé montrant le plan du rez-de-chaussée et les modifications apportées au Grand Opera House à Sudbury (Ontario). Plan détaillé montrant le plan du rez-de-chaussée et les modifications apportées au Grand Opera House à Sudbury (Ontario).
Intérieur du Grand Theatre à Sudbury (Ontario). Auditorium vide en direction de la scène, avec le rideau fermé. Intérieur du Grand Theatre à Sudbury (Ontario). Auditorium vide en direction de la scène, avec le rideau fermé.
Plan détaillé montrant un plan du premier étage du théâtre Capitol à Chatham (Ontario). Plan détaillé montrant un plan du premier étage du théâtre Capitol à Chatham (Ontario).
Intérieur du théâtre Capitol à Chatham (Ontario). Auditorium vide en direction de la scène, avec le rideau fermé. Intérieur du théâtre Capitol à Chatham (Ontario). Auditorium vide en direction de la scène, avec le rideau fermé.

Les Ontariens sur la scène internationale : les Dumbells

Les Dumbells sont un groupe de soldats devenus artistes ayant connu le succès international en tant qu’une des troupes de vaudeville les plus populaires au Canada après la Première Guerre mondiale. Les frères Plunkett d’Orillia (Ontario) lancent le groupe en 1917 en présentant des spectacles amateurs et improvisés dans les cantonnements de l’Armée canadienne déployés en France.

Les Dumbells font évoluer leurs chansons et sketches comiques, créés d’abord pour remonter le moral des troupes, en un spectacle de variétés qu’ils présentent partout en Angleterre, au Canada et aux États-Unis. Leur vaste renommée atteint son apogée en 1921, lorsque leur revue Biff, Bing, Bang devient le premier succès canadien sur Broadway.

La troupe de théâtre The Dumbells. Douze hommes en costume, deux déguisés en femmes.
La troupe de théâtre The Dumbells à l’extérieur du théâtre Ambassador à New York, avec une marquise faisant la promotion de leur spectacle Biff, Bing, Bang.
Advertisement for The Dumbells’ overseas revue Biff! Bing! Bang! at the Grand Opera House in Toronto in 1921.

Petite, mais puissante

La popularité du cinéma et de la radio dans les années 1920 mène à un déclin des tournées théâtrales. Pourtant, des centaines de théâtres communautaires populaires comblent le vide en matière de représentations avec le mouvement de la « petite scène ». Ces représentations contrastent avec les spectacles de masse et de grande envergure des troupes itinérantes européennes et américaines en cultivant la scène du théâtre amateur et local de l’Ontario.

Le théâtre Hart House de l’Université de Toronto, conçue pour servir de salle pour étudiants où présenter du théâtre expérimental canadien, devient la figure de proue du mouvement de la petite scène. Bien que le théâtre compte moins de 500 places, il est l’un des mieux équipés pour l’art dramatique lorsqu’il ouvre ses portes en 1919. Aujourd’hui, il continue de forger de nouvelles générations d’artistes, de machinistes et de publics.

Plan du sous-sol inférieur de la maison House datant des années 1920, avec théâtre et scène au centre.

« Malgré la popularité du cinéma, plus que jamais aujourd’hui des gens, grâce au mouvement de la « petite scène », jouent dans des pièces ou y assistent. »

– N. Roy Clifton, 31 janvier 1932

(Journal de N. Roy Clifton, du 22 novembre 1931 au 7 février 1932, pages 135-136, Fonds N. Roy Clifton, F 1183-2, Archives publiques de l’Ontario)

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Mis à jour : octobre 23, 2025 01:56 PM
Date de publication : août 1, 2025