es forces navales des lacs Érié et Huron étaient subordonnées à la flotte principale du lac Ontario. Les deux camps éprouvaient des problèmes de ravitaillement et de communications dans la région relativement peu peuplée du lac Érié, et les canaux Welland et Érié n’existaient pas encore comme moyens de faciliter la circulation des provisions. En conséquence, les bâtiments construits sur ces deux lacs étaient beaucoup plus petits et plus légèrement armés. Néanmoins, la grande bataille navale de la guerre dans le Haut-Canada, à Put-in-Bay, n’en a pas moins été acharnée et sanglante. |
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Le lieutenant Barclay commandait l’escadre britannique, de beaucoup inférieur en puissance de feu et en effectifs, à l’escadre américaine, dirigée par le commodore Perry. Une grande partie des canons des vaisseaux britanniques provenaient des murailles des forts Malden et Détroit, ceux qui à l’origine appartenaient à l’escadre ayant été capturés plus tôt dans l’année, lorsque York était tombée aux mains des Américains. Dans la partie occidentale de la province, la situation, qui n’avait jamais été reluisante pour les Britanniques, allait encore se détériorer lors de cette défaite.
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Lettre de Thomas G. Ridout à son père Thomas Ridout, 21 septembre
1813 |
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La capture de l’escadre britannique mettait en péril la position du général Proctor à Détroit et entravait sérieusement l’expédition des fournitures aux garnisons des Britanniques et aux Premières Nations dans le Nord-Ouest. Cet événement entraîna l’évacuation de Détroit et la retraite, qui devait s’achever avec la défaite de Proctor et la mort de Tecumseh à Moraviantown. |
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vant la guerre, Tecumseh et son demi-frère Tens-Kwau-Ta-Waw (dit le Prophète) avaient mis sur pied une confédération des Premières Nations, afin de résister à l’expansion américaine dans le Nord-Ouest. La défaite de la confédération à Tipacanoe, en 1811, faisait de l’alliance avec la Grande-Bretagne le dernier moyen de conserver une certaine autonomie pour les Premières Nations de la région. Après la guerre, la mort de Tecumseh lors de la bataille de Moraviantown (bataille de la Thames) rivalisait avec celle de Brock en tant que symbole du patriotisme haut-canadien. Cet événement marqua aussi le début de la fin pour la longue alliance entre la Couronne britannique et les Premières Nations des États-Unis.
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Lorsque le traité de paix final fut signé, en 1814, les Britanniques furent incapables de convaincre les Américains de ratifier les garanties antérieurement données aux Premières Nations par le Haut-Canada. On s’y était engagé à protéger les territoires des Premières Nations contre les colons américains. L’incapacité des Britanniques à tenir leurs promesses compromettait les alliances futures. Tens-Kwau-Ta-Waw,dit le Prophète, était le demi-frère de Tecumseh et avait participé à la mobilisation des Premières Nations contre les Américains.
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La réserve des Six-Nations de la rivière Grand représentait l’extrémité ouest du Haut-Canada encore sous le contrôle des Britanniques, l’année qui a suivi la bataille de Moraviantown. On tentait de faire échec aux raids américains en envoyant des patrouilles dans la région. L’une de ces patrouilles fut défaite lors de la bataille de Long Woods, le 4 mars 1814. Une autre, dirigée par le colonel Bostwick, parvint à capturer un certain nombre de Canadiens qui collaboraient avec l’envahisseur et dont une bonne partie furent amenés à Ancaster, en vue des procès pour trahison de 1814. |
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Le théâtre
| Les champs de bataille |
La vie des civils et des miliciens |