e major général Sir Isaac Brock fut commandant des forces britanniques du Haut-Canada depuis le début de la guerre jusqu’à sa mort à Queenston Heights, en octobre 1812. Sa victoire à Détroit et l’audace qu’il y avait manifestée malgré des ressources restreintes ont contribué à empêcher les États-Unis de remporter la victoire dans les premiers temps de la guerre.
Cliquer pour un agrandissement (77ko)
|
||
|
||
Voici une reconstitution picturale de la rencontre en août 1812 de Brock et Tecumseh, qui devait cimenter l’alliance entre la Grande-Bretagne et les Premières Nations dans le territoire du Michigan et plus loin vers l’Ouest. La prise subséquente de Détroit alliée aux actions de l’armée de Hull dans le Nord-Ouest avaient détourné l’attention et les ressources des Américains de la chaîne de ravitaillement du Saint-Laurent pour les concentrer sur la reconquête des territoires de l’Ouest. Le traité de paix signé à Gand en 1814 ne tenait pas compte des revendications des Premières Nations et allait, en fait, mettre fin à l’alliance conclue entre la Couronne britannique et les Premières Nations des États-Unis.
Cliquer pour un agrandissement (376ko)
|
||
|
||
|
||
e plan à l’aquarelle a probablement été réalisé par un officier ingénieur de l’armée américaine. Les dates indiquent que son exécution remonte à quelques mois avant la déclaration de la guerre; la note jointe au plan renseigne sur les ouvrages défensifs et l’armement du fort, ce qui donne à penser qu’il faisait sans doute partie d’un bilan de l’état des fortifications le long de la frontière, en anticipation de la déclaration de guerre. Le plan se trouvait vraisemblablement parmi les documents officiels saisis lors de la capitulation. Il s’agit d’une des rares images qui nous sont parvenues de l’époque de la guerre. Pour la reconstitution des situations et des ambiances, nous sommes en grande partie tributaires des documents écrits et des œuvres d’imagination à caractère historique, dont celles de C. W. Jefferys. |
Cliquer pour un agrandissement (200ko) |
|
|
||
|
||
|
||
Le fort et la ville de Détroit constituaient l’établissement le plus considérable du Nord-Ouest. Sa possession était vitale pour les deux adversaires. |
Cliquer pour un agrandissement (282ko) |
|
Cliquer pour un agrandissement (208ko) |
Cliquer pour un agrandissement (212ko) |
|
La première note se lit comme suit : « Général Brock, je vous propose de cesser les hostilités pendant une heure afin d’entamer les négociations pour la reddition de Détroit. » Et la seconde : « Monsieur, le but de l’enseigne qui a traversé la rivière était de proposer une trêve d’une heure dans le but de négocier la capitulation de Détroit. » La décision inattendue d’abandonner sans aucun combat une position confortable disposant d’une bonne garnison avait vraisemblablement semé la confusion dans le camp des Britanniques. Mais les doutes se dissipèrent rapidement et les modalités de capitulation du fort et de sa garnison furent arrêtées. À la suite de la reddition, le général Hull, traduit en cour martiale par l’armée américaine, fut condamné pour lâcheté; seuls ses antécédents valeureux lors de la guerre d’indépendance américaine lui valurent d’échapper à l’exécution. |
||
|
||
|
||
Cliquer pour un agrandissement (300ko) |
Cliquer pour un agrandissement (294ko) |
|
|
||
Cliquer pour un agrandissement (439ko) |
Des documents de grand format exposant les modalités de la capitulation du général Hull à Détroit furent affichés en français et en anglais dans le territoire de l’Ohio et dans le Haut-Canada. Cette traduction date de 1812. Camp au Détroit, le 16 d’août 1812 Capitulation pour la reddition du Fort Détroit faite entre le Major Général Brock, commandant des forces de Sa MAJESTÉ BRITANNIQUE, d’une part, et le Brigadier Général Hull, commandant de l’armée du Nord-Ouest des ÉTATS?UNIS, d’autre part.
(Signé)
Vraie copie. |
|
Le théâtre
| Les champs de bataille |
La vie des civils et des miliciens |