Le chemin de fer clandestin, bien qu’il ne s’agissait pas d’un vrai moyen de transport, était un mouvement libérateur reposant sur la bravoure des Africains, réduits à l’esclavage ou libérés, et sur le courage de tous ceux qui s’opposaient avec fermeté à l’esclavage - les abolitionnistes d’origine autochtone, européenne ou africaine. Cliquer pour un agrandissement (202ko) |
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En 1833, l’adoption de la British Imperial Act en Grande-Bretagne a mis fin à l’esclavage des Africains dans l’empire britannique, notamment au Canada. Entrée en vigueur le 1er août 1834, cette première loi au monde sur les droits de la personne eut des répercussions sur la situation des Africains et des esclaves de toute origine. À droite: une image du texte original écrit à la main ci-dessous : une image de la version publiée de la loi. Cliquer pour un agrandissement (167ko) |
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Dès que l’on commença à savoir que les esclaves pouvaient trouver la liberté au Canada, des expéditions furent rapidement organisées en secret. Bon nombre de récits d’esclave se terminent par « et ils partirent au Canada ». On pourrait en déduire que les Africains qui se sont libérés eux-mêmes se sont retrouvés dans certaines régions inconnues du nord ou dans les villes frontalières de Windsor, Collingwood, Toronto ou St. Catharines. Pourtant, le terme « Canada » signifiait habituellement n’importe quelle région rurale ou urbaine de l’Ontario. Cliquer pour un agrandissement (112ko) |
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Le roman d'Harriet Beecher Stowe, La case de l'oncle Tom, a été le plus vendu au 19e siècle et il a contribué à une plus grande conscientisation à l'égard de l'esclavage. L'inspiration du roman a été la vie du révérend Josiah Henson, un esclave pendant 41 ans jusqu'a son evasion vers le Canada via le chemin de fer clandestin, en 1830. Le nom d'Henson est devenu synonyme de celui de l'oncle Tom, le personnage central du roman. |
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Uncle Tom's Cabin |
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L’histoire des Canadiens noir-Canadien noire a été reconstituée grâce aux récits de tradition orale, aux histoires transmises d’une génération à l’autre, et aux documents créés par divers groupes, individus et sources officielles. C’est dans le but de se protéger que les anciens esclaves africains ne parlaient guère de la façon dont ils se rendaient au Canada. |
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Mary Louisa Pipkin, née vers 1820, était une femme en quête de liberté qui s’établit à Toronto après avoir échappé à l’esclavage au Maryland en 1853 à l’âge de 33 ans avec son mari, Jefferson, 43 ans. Au Canada, les Pipkins œuvrèrent afin d’être réunis avec leurs quatre enfants esclaves qui avaient été laissés derrière aux États-Unis. Mary travaillera en tant que blanchisseuse ainsi que pour la famille Austin à la maison Spadina. Elle est morte le 24 mars 1888 à Newmarket et fut inhumée à la Nécropole de Toronto.
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Aujourd’hui, c’est surtout grâce aux sources secondaires et à l’importance que la communauté noire lui a accordée que l’on connaît l’histoire de la population de race noire en Ontario.
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