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Entre la chute de la France en juin 1940 et l’invasion de l’Union soviétique par les Allemands en juin 1941, le Canada a été le principal allié de la Grande-Bretagne dans la guerre contre l’Allemagne. Lors de l’évacuation précipitée de Dunkerque, le Corps expéditionnaire britannique avait dû abandonner armes et bagages. Une division canadienne servant en Grande-Bretagne était devenue une des rares unités équipées et intactes capable de défendre ce pays. En même temps, on avait besoin d’un endroit sûr où entraîner les pilotes et le personnel navigant qui défendrait la Grande-Bretagne. C’était un lourd fardeau à porter pour le Canada, alors qu’il cherchait à lever le plus de troupes possibles et à les transporter de l’autre côté de l’Atlantique. Avec l’entrée en guerre de l’Union soviétique et des États-Unis, l’accent est passé de la levée de troupes pour la défense de la Grande-Bretagne à la création d’une armée qui participerait à l’invasion prévue de l’Europe. Cette partie de l’exposition montre la participation ontarienne au recrutement d’une armée canadienne. |
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Au plus fort de la participation, en 1944, plus de 750 000 Canadiens et Canadiennes servaient dans les forces armées. De ce nombre, 481 000 personnes servaient dans l’armée, 206 000 étaient dans l’aviation et 75 000 étaient dans la marine. Tout cela à partir d’une population canadienne totale de 11 millions de personnes. |
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Conn Smythe, le président du Maple Leaf Gardens, a été officier durant la Deuxième Guerre mondiale; il a prêté ses installations pour qu’elles servent de centre d’enrôlement. D’autres vedettes des sports ont participé à des activités promotionnelles favorisant l’enrôlement, comme Ted Reeve, le rédacteur des sports au Toronto Telegram. La 30e batterie de D.C.A. légère de l’armée canadienne, commandée par Conn Smythe, était appelée de façon non-officielle la « Sportsmens' Battery ».
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Comme dans l’industrie, la participation des femmes dans les forces armées s’est accrue de façon exponentielle au cours de la guerre. En 1939, 140 femmes portaient l’uniforme. En 1944, leur nombre atteignait presque 36 000. Durant la Première Guerre mondiale, la plupart des femmes servaient en tant qu’infirmières, peu d’entre elles s’enrôlant dans les forces armées. Durant la Deuxième Guerre mondiale cependant, les femmes ont assumé beaucoup de rôles non-combattants qui étaient antérieurement joués par des hommes, y compris ceux de pilotes, de conductrices et de commis, au Canada et en Grande-Bretagne. |
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