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Avant 1939, l’Ontario produisait peu d’armes ou de materiel militaire. Bien des usines construites durant la Première Guerre mondiale pour la production militaire avaient fermé leurs portes ou avaient éte converties à la production civile. Les effets de la Grande depression avaient rendu de nombreuses usines dépassées et mal préparées pour la technologie moderne. Toutefois, le Canada devint durant la guerre un producteur majeur de matériel pour l’effort de guerre des Alliés et de nombreux centres industriels de l’Ontario jouèrent un rôle important. L’industrie ontarienne répondit aux besoins des forces armées canadiennes; elle produisit également des articles utilisés par la Grande-Bretagne, les autres pays du Commonwealth et les États-Unis. |
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Comme la guerre se poursuivait et que les besoins technologiques changeaient, l’industrie canadienne s’engagea dans des secteurs de production qui existaient à peine dans le pays avant 1939. Le pays ne produisait aucun véhicule blindé au début de 1939, mais à la fin de 1944, 14 000 chars d’assaut et transports de troupes blindés étaient produits annuellement. La construction d’avion grimpa d’une poignée à plus de 4 000 par année en 1944. On ne produisit que 200 pièces d’artillerie la première année de la guerre. En 1944, ce nombre s’élevait à 16 000. |
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Comme un grand nombre d’hommes en âge de travailler se trouvaient dans différentes branches de l’armée, on commença à subir des pénuries de main-d’œuvre dans d’autres secteurs. On avait besoin de travailleurs, qualifiés ou non, pour alimenter la machine de guerre. La demande continua d’augmenter tout au long de la guerre et de nombreux postes furent occupés par des femmes. |
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Les femmes devinrent présentes dans tous les aspects de la production de guerre. Le secteur manufacturier vécut une forte augmentation du pourcentage d’ouvrières, les entreprises de partout au Canada encourageant les femmes à joindre leurs rangs. Une de ces usines était celle de la General Engineering Company de Scarborough, qui produisait des munitions de tous calibres. Let’s Visit (1945) était une émission de radio où l’on suivait une nouvelle employée lors de son orientation à l’usine. On y mettait l’accent sur la désirabilité du travail industriel pour les femmes, tentant de contrer l’image traditionnelle de ce travail comme étant salissant et dangereux. Des extraits de l’émission de radio sont inclus ici. |
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Une autre entreprise qui encourageait les femmes à travailler pour elle était la Canadian Car and Foundry Company de Fort William (maintenant Thunder Bay) et Brantford. |
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À la fin de 1939, 121 000 personnes travaillaient dans les usines canadiennes. En 1943, au sommet de la croissance de l’industrie, ce nombre avait grimpé à 1 000 000. Fait encore plus étonnant, le nombre de femmes faisant partie de ce groupe était passé de 6 000 à 261 000 durant la même période. |
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Même à des milliers de milles du front, il était impossible d’oublier qu’on était en guerre, et la sécurité de la production de guerre était toujours une question d’intérêt. Au mois de mars 1941, le Contôleur des finances de l’Ontario, C. S. Walters, écrivit à C. D. Howe, ministre fédéral des Munitions, Approvisionnements et Transports, pour lui faire part de ses inquiétudes quant à la sécurité des navires en construction dans le port de Toronto. |
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Howe répondit le 12 mars :
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En plus de la protection des chantiers navals et des usines contre le sabotage, le gouvernement provincial s'inquiétait des implications des techniques de guerre modernes et de la pusissance des bombardiers à long rayon d'action. Les raids aériens allemands en Angleterre en 1940 et 1941 étaient un exemple concret de leur capacité d'infliger des destrcutions massives. Le Premier minsitre de l'époque, Mitchell Hepburn, ordonna la création d'un Comité de défense civile de la fonction publique afin de coordonner les mesures de défense civile dans les envirions de Queen's Park. Cliquer
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