Cette exposition a été rafraîchie en collaboration avec l'Ontario Black History Society et profite du passage du temps pour aborder le langage obsolète, les approches problématiques de l'histoire des Noirs et la nécessité de recherches supplémentaires pour élargir la portée des collections incluses dans l'exposition. Les Archives vous invitent à visionner ces expositions pour mieux comprendre comment nous travaillons avec les communautés pour ramener les récits du passé dans le présent. Vous pouvez consulter l'exposition actualisée ici . |
Nous ne savons pas qui sont ces personnes. Leur photo a été prise durant les années 1870 ou 1880. Les personnes plus âgées étaient peut-être d’anciens esclaves, et les plus jeunes, des descendants d’esclaves.
Les documents et les images de cette exposition proviennent des collections des Archives publiques de l’Ontario et d’autres organismes du patrimoine, tel qu’indiqué.
Les citations de cette exposition sont des traductions françaises de documents qui avaient été rédigés en anglais (sauf l’extrait de la capitulation de Montréal).Le 14 mars 1793
Queenston, à la frontière américaine William Vrooman, un propriétaire d’esclaves canadien, amène une esclave de force de l’autre côté de la rivière et la vend à un acheteur américain.
Chloe Cooley ne se laisse pas faire sans rien dire. Il faut trois hommes pour l’attacher et la lancer dans un bateau. Une fois arrivée du côté américain, elle hurle et résiste encore. Les hommes l’attachent de nouveau et la remettent à son nouveau propriétaire.
Chloe Cooley n'a aucun droit. Elle est un bien qui peut être acheté et vendu , ou légué à la volonté de son propriétaire. La plupart de la société de XVIIIe siècle tolère l'esclavage comme une condition normale et une nécessité économique ; peu de gens sont prêts à aider les esclaves d'échapper à leur servitude.
Poucettes de torture, vers 1840 –1860, [vers 1840-1850]
Site historique de la case de l’Oncle Tom
© Fiducie du patrimoine ontarien
Peter Martin, un Noir affranchi, a appelé le témoin William Grisley pour présenter un rapport officiel sur cet incident à John Graves Simcoe, le lieutenant-gouverneur du Haut-Canada. Les deux hommes ont raconté l’incident à la réunion du Conseil exécutif du 21 mars 1793.
Simcoe, un partisan du mouvement antiesclavagiste avant son arrivée au Haut-Canada, a utilisé l’incident de Chloe Cooley comme un catalyseur pour l’adoption d’une loi contre l’esclavage.
Beaucoup de Canadiennes et de Canadiens ne savent pas que l’esclavage existait ici. Le cas de Chloe Cooley n’est qu’un des nombreux récits documentés au sujet des esclaves et de leurs propriétaires dans le Haut-Canada. Cette exposition vous permettra de découvrir les répercussions de l’esclavage tant sur les esclaves que sur leurs propriétaires.