Les Canadiennes - Archives publiques de l’Ontario
Photographie en noir et blanc de cinq femmes en un uniforme d’usine et un turban sur la tête. Assises à une table, elles vérifient des munitions.
ONLINE EXHIBIT: Histoires cachées dans les archives : l’Ontario et les guerres mondiales

Les Canadiennes

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Canadiennes ont contribué à l’effort de guerre depuis le front intérieur. Elles ont planté des jardins de la Victoire, acheté des obligations de guerre et envoyé des articles aux soldats outre-mer. Leur travail à l’extérieur du foyer a comblé les manques laissés par les soldats.

Changement des sphères

Avant les guerres mondiales, les Canadiennes étaient principalement censées travailler à la maison. Leurs responsabilités comprenaient l’éducation des enfants, la cuisine, le ménage et autres tâches domestiques. Ces normes sociales ont commencé à changer avec l’essor du mouvement pour le suffrage féminin, qui revendiquait le droit de vote pour les femmes. Ce mouvement a gagné en popularité entre les années 1870 et le début des années 1910. En Ontario, il a triomphé en 1917, lorsque les femmes ont finalement obtenu ce droit.

Caricature en noir et blanc représentant deux hommes fuyant un groupe de femmes qui les poursuivent en brandissant diverses armes. La légende se lit comme suit : Mayor Oliver — “Wonder who told them we didn’t encourage the suffragette movement in Toronto?” [Maire Oliver – « Qui donc leur a soufflé que nous ne soutenions pas le mouvement des suffragettes à Toronto? »]
Affiche en couleur faisant la promotion de divers appareils électroménagers, accompagnée de la légende : « To make milady’s day more pleasurable ».

Le droit de vote des femmes a fait l’objet de débats par divers groupes et dirigeants politiques. Le discours suivant a été prononcé par William H. Hearst, ancien premier ministre de l’Ontario, au début des années 1910. Il met en lumière certains points de vue sur le mouvement pour le suffrage féminin et le travail des femmes.

La vie sur le front intérieur

La participation du Canada aux guerres mondiales ne s’est pas limitée au champ de bataille. Le front intérieur a recueilli des fonds, produit des armes, fabriqué des véhicules et recruté des soldats. La General Engineering Company of Canada (GECO), située à Scarborough, a exercé ses activités entre 1941 et 1945, produisant des millions de munitions pendant la Seconde Guerre mondiale. La GECO était l’une des nombreuses entreprises qui embauchaient des femmes pour effectuer des tâches généralement réservées aux hommes. Le passage des femmes de la sphère privée à la sphère publique a profondément redéfini le paysage professionnel au Canada.

Photographie en noir et blanc de cinq femmes en un uniforme d’usine et un turban sur la tête. Assises à une table, elles vérifient des munitions.
Photographie en noir et blanc d’une conductrice de bus souriante, en uniforme de travail, assise au volant d’un autobus.
Photographie en noir et blanc de femmes en uniforme d’usine, des lunettes de sécurité sur les yeux et un turban sur la tête, debout à leur poste de travail dans une usine, en train de souder des composants.

Les loisirs en temps de guerre

Malgré les changements apportés par les guerres, les loisirs continuaient d’occuper une place importante. À l’instar d’autres entreprises, la GECO avait un club dédié aux sports et aux loisirs, où des événements sportifs et des bals étaient organisés pour l’ensemble du personnel. L’entreprise publiait également un bulletin d’information intitulé « Fusilier », qui fournissait aux travailleurs d’importantes informations sur les activités de l’entreprise et les moyens de trouver des moments de joie en dehors du travail.

Photographie en noir et blanc de quatre femmes faisant du ski de fond dans une forêt enneigée.
Bande dessinée en noir et blanc imprimée sur du papier jaune, représentant des employés de GECO en train de discuter d’activités récréatives.
Photographie en noir et blanc de plusieurs couples dansant dans une salle de bal.

Des reines de beauté

La GECO n’était pas la seule entreprise à organiser des activités récréatives pendant la guerre. En 1942, le concours de beauté « Miss War Worker » s’est tenu à Toronto, rassemblant des candidates travaillant dans des usines de fabrication militaire partout au Canada, y compris la GECO. Bien qu’aucune employée de la GECO ne se soit classée parmi les premières places, Kathleen Russell a remporté la quatrième place. Son succès au concours lui a valu une place en première page du bulletin Fusilier.

Photographie en noir et blanc d’un groupe de femmes en uniforme blanc. La femme au centre tient une pancarte sur laquelle est écrit : « Beauty no artist could paint! »
Photographie en noir et blanc de six femmes en uniforme d’usine blanc et un turban sur la tête, souriant et tenant de grands bouquets de fleurs.
Page de couverture de couleur crème d’un bulletin d’information comportant trois colonnes de texte imprimé et le titre, « GECO Fusilier. A Powder Magazine. »

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Mis à jour : octobre 28, 2025 03:04 PM
Date de publication : août 1, 2025