Les Canadiennes
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Canadiennes ont contribué à l’effort de guerre depuis le front intérieur. Elles ont planté des jardins de la Victoire, acheté des obligations de guerre et envoyé des articles aux soldats outre-mer. Leur travail à l’extérieur du foyer a comblé les manques laissés par les soldats.
Le départ pour l’armée de nombreux hommes en âge de travailler a entraîné une pénurie de main-d’œuvre dans d’autres secteurs. Cette demande a continué d’augmenter tout au long de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux postes ont été pourvus par des femmes. Le secteur manufacturier a connu une croissance substantielle du pourcentage de femmes employées, les entreprises de tout le Canada les encourageant à rejoindre leurs rangs.
Changement des sphères
Avant les guerres mondiales, les Canadiennes étaient principalement censées travailler à la maison. Leurs responsabilités comprenaient l’éducation des enfants, la cuisine, le ménage et autres tâches domestiques. Ces normes sociales ont commencé à changer avec l’essor du mouvement pour le suffrage féminin, qui revendiquait le droit de vote pour les femmes. Ce mouvement a gagné en popularité entre les années 1870 et le début des années 1910. En Ontario, il a triomphé en 1917, lorsque les femmes ont finalement obtenu ce droit.
La vie sur le front intérieur
La participation du Canada aux guerres mondiales ne s’est pas limitée au champ de bataille. Le front intérieur a recueilli des fonds, produit des armes, fabriqué des véhicules et recruté des soldats. La General Engineering Company of Canada (GECO), située à Scarborough, a exercé ses activités entre 1941 et 1945, produisant des millions de munitions pendant la Seconde Guerre mondiale. La GECO était l’une des nombreuses entreprises qui embauchaient des femmes pour effectuer des tâches généralement réservées aux hommes. Le passage des femmes de la sphère privée à la sphère publique a profondément redéfini le paysage professionnel au Canada.
Les loisirs en temps de guerre
Malgré les changements apportés par les guerres, les loisirs continuaient d’occuper une place importante. À l’instar d’autres entreprises, la GECO avait un club dédié aux sports et aux loisirs, où des événements sportifs et des bals étaient organisés pour l’ensemble du personnel. L’entreprise publiait également un bulletin d’information intitulé « Fusilier », qui fournissait aux travailleurs d’importantes informations sur les activités de l’entreprise et les moyens de trouver des moments de joie en dehors du travail.
Des reines de beauté
La GECO n’était pas la seule entreprise à organiser des activités récréatives pendant la guerre. En 1942, le concours de beauté « Miss War Worker » s’est tenu à Toronto, rassemblant des candidates travaillant dans des usines de fabrication militaire partout au Canada, y compris la GECO. Bien qu’aucune employée de la GECO ne se soit classée parmi les premières places, Kathleen Russell a remporté la quatrième place. Son succès au concours lui a valu une place en première page du bulletin Fusilier.
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Canadiens noirs
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