À son ouverture en 1832, la première aile d’Osgoode Hall a fourni au Barreau du Haut-Canada de l’espace pour des bureaux, des salles de réunion, une bibliothèque et des logements d’étudiants. L’édifice était une construction en brique solide relativement simple convenant bien à un jeune organisme professionnel qui recherchait la respectabilité et l’abordabilité.
En 1844, les cours supérieures avaient commencé à emménager à Osgoode Hall, le Barreau jouissait d’une assurance et d’une stabilité financière accrues et Toronto devenait un important centre urbain. Henry Bowyer Lane a conçu une façade en trois parties encadrant le corps central de 1833 entre l’aile initiale et une construction assortie à l’ouest. Grâce à l’ajout d’une arcade et d’un dôme à la partie centrale et d’élégants portiques en pierre aux ailes, Osgoode Hall est devenu un majestueux édifice public.
Si l'on en croit un article du Globe de 1859, Osgoode Hall a été construit en plein cœur d'une « grande dépression commerciale. » On construisait peu d''edifices, et les coûts en main-d'œuvre et en matériaux étaient moindre. Le Barreau du Haut-Canada n'aurait peut-être pas pu se payer certains des détails architecturaux d'Osgoode Hall si il avait été construit en des temps meilleurs !
Toutefois, la conception de l'addition à Osgoode Hall et le soucis du détail de Cumberland et Storm font de l'édifice un point de repère du paysage urbain de Toronto encore aujourd'hui.
À l’achèvement de la construction des additions de Cumberland and Storm en 1860, le Globe a franchement loué le résultat :
« Les juristes sont maintenant magnifiquement logés; dans aucune autre ville du continent a-t-on prévu pour eux des locaux si splendides (...) tout ce que le défenseur le plus enthousiaste de la dignité du droit pourrait désirer a été fait. » (7 février 1860)
Continuant sa description des locaux des tribunaux, le rédacteur a rendu hommage aux architectes : « Le nombre d’éléments de bon goût qu’on peut intégrer aux choses les plus banales est étonnant lorsqu’on est si doué. » |
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Storm continued to work on Osgoode Hall after the departure of Cumberland. Some of his accomplishments, such as the fence and Convocation Hall, complement gracefully the masterpiece of 1856-1860.
Un Osgoode Hall étonnamment familier avec ses pelouses, ses arbres, son système bien organisé d’allées et de sentiers, son mur d’enceinte, sa clôture de fer et ses portes. Le terrain aménagé dans le style victorien donnait aux façades importantes un cadre semblable à un parc.
Les célèbres « Cow Gates », ci-dessous, sont appelées « barrières à bétail » dans les dessins de Storm.
On raconte qu’elles servaient à empêcher les bovins d’entrer. Bessie la vache, amenée par des étudiants, a prouvé qu’elles étaient bien anti-vache (Globe, 10 fév. 1950). Toutefois, avant l’installation de la clôture, le terrain était entouré d’une palissade probablement aussi efficace contre les ruminants. Selon d’autres hypothèses sur la clôture, il s’agissait de refouler les émeutes, les nourrices et leurs landaus ou les jeunes filles à jupes larges pratiquant la chasse au mari. Plus vraisemblablement, on avait suivi la mode architecturale victorienne. |
Cliquer pour un agrandissement (239ko) Osgoode Hall, porte d’entrée [vers 1856]-1866 Collection J. C. B. et E. C. Horwood Code de référence : C 11-702-0-3(649) Archives publiques de l'Ontario, AO9129 |
Cliquer pour un agrandissement (206ko) Clôture à bétail, Osgoode Hall, Toronto, [vers 1930] James Blomfield Lithographie Code de référence : F 1125-8-0-0-43 Archives publiques de l'Ontario, I0003161 |