En Ontario, le 25 septembre est désormais le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, qui commémore les contributions vitales des communautés francophones de la province. La date marque l’anniversaire du dévoilement du drapeau franco-ontarien en 1975, ainsi que le 400e anniversaire des premiers voyages de Samuel de Champlain et d’Étienne Brûlé dans ce qui est aujourd’hui l’Ontario.
Les Archives publiques de l’Ontario acquièrent, préservent et présentent les documents liés à l’histoire de l’Ontario. Nous avons des collections considérables qui contribuent à éclairer l’histoire de la présence française dans la province.
Les explorateurs et les missionnaires français ont commencé à parcourir l’Ontario aux 17e et 18e siècles. Le premier peuplement européen se trouvait à Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons (1639-1649), près de Midland, et des colons francophones sont arrivés dans la région de Windsor dès 1749. Nos archives cartographiques comprennent des cartes françaises originales de cette époque, ainsi que des cartes et des plans décrivant les zones de peuplement francophones. Notre bibliothèque contient des œuvres originales des premiers explorateurs. Enfin, nos collections privées comprennent des documents créés par les premiers colons, commerçants de fourrures, marchands et politiciens.
Des francophones se sont établis en Ontario au 19e et au 20e siècle, surtout dans les régions du Nord-Est, du Sud-Ouest, de la baie Georgienne, d’Ottawa et de Prescott-Russell. Aujourd’hui, l’Ontario compte près de 600 000 francophones de toutes les origines, soit la plus importante population francophone hors Québec. Nos documents gouvernementaux décrivent des événements et des mouvements marquants comme la lutte pour l’éducation en français, la création de l’Office des affaires francophones et le développement des services provinciaux en français à compter des années 1960. Nous avons aussi des collections de journaux en français datant du début du 20e siècle jusqu’aux années 1980.
Les documents de nombreuses familles franco-ontariennes offrent des perspectives uniques sur les communautés francophones du 18e siècle à aujourd’hui. La collection Max LeMarchant deGodart du Plany comprend des notes de recherche, des généalogies et de la correspondance de plusieurs familles françaises. Nos collections relatives aux quintuplées Dionne – les premières quintuplées connues, nées en 1934 – sont particulièrement intéressantes parce que la famille et, plus tard, l’exploitation tragique des enfants ont connu une célébrité internationale.
Notre exposition en ligne, L’Ontario français aux 17e et 18e siècles, est un excellent aperçu des débuts de l’histoire francophone de la province.
Depuis les années 1970, le gouvernement de l’Ontario s’engage à offrir des services en français à ses citoyens. Bon nombre de directions et de ministères différents se sont partagé la tâche de veiller à cet engagement.
Remarque : L’accès à la plupart de ces séries est restreint conformément à la Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée.
La première nomination d’un ministre délégué aux Affaires francophones remonte à 1978. Le ministre délégué aux Affaires francophones gère aussi un autre portefeuille au sein du Conseil des ministres de l’Ontario.
Il supervise l’élaboration de politiques liées à l’offre de services en français au sein du gouvernement de l’Ontario, en plus d’être responsable, devant le Conseil des ministres et l’Assemblée législative de l’Ontario, de l’offre de ces services. Depuis 1986, le ministre est chargé de l’administration de la Loi sur les services en français. De plus, il supervise le fonctionnement des organismes du gouvernement de l’Ontario qui s’occupent d’offrir des services en français, comme le Bureau du coordonnateur provincial des services en français et l’Office des affaires francophones.
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Créé en 1985, l’Office des affaires francophones aide à la conception d’initiatives et de services en français au sein du gouvernement de l’Ontario. L’Office offre des conseils au gouvernement concernant la création et la mise en place de services en français et concernant les relations avec la communauté franco-ontarienne. De plus, il a offert des subventions pour soutenir les services communautaires destinés aux francophones.
RG 77-2 (en anglais seulement) Communications de l’Office des affaires francophones et correspondance sur les relations communautaires de 1976 à 1993; 40,1 m de documents textuels; restriction de 20 ans
RG 77-4 (en anglais seulement) Documents sur les politiques et les projets de l’Office des affaires francophones de 1977 à 2003; 38,3 m de documents textuels; restriction de 100 ans
RG 77-7 (en anglais seulement) Correspondance du directeur général de l’Office des affaires francophones de 1986 à 1990; 9 m de documents textuels; restriction de 20 ans
RG 77-8 (en anglais seulement) Documents du Fonds soutien à la communauté de 1981 à 2001; 14 m de documents textuels; restriction de 20 ans
RG 77-9 (en anglais seulement) Documents sur l’application de la Loi sur les services en français de 1986 à 1991; 5,5 m de documents textuels; restriction de 20 ans
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De 1979 à 1985, le coordonnateur provincial des services en français était chargé de la coordination des programmes individuels en français de tous les organismes du gouvernement de l’Ontario ainsi que de la formulation de recommandations au gouvernement qui avaient pour but de faire progresser le développement de ces services. De plus, il présidait un comité interministériel de coordinateurs, dont les membres étaient chargés de créer des services en français au sein de leurs ministères respectifs.
L’éducation en langue française en Ontario constitue un point litigieux depuis la Confédération. Le gouvernement a commencé à offrir des services d’éducation en langue française de façon systématique à la fin des années 1960. Il est important de noter que bon nombre de ces séries comportent des restrictions d’accès pour des raisons de protection de la vie privée.
De 1912 à 1927, l’éducation en langue française au-delà de la 1re année était interdite dans les écoles primaires et secondaires publiques. Le ministère de l’Éducation était chargé d’assurer la conformité avec ces restrictions.
RG 2-102 (en anglais seulement) Dossiers de correspondance d’écoles bilingues et registres des sommaires d’inspection de 1911 à 1927
RG 2-42 (en anglais seulement) Dossiers-matières choisis du ministère de l’Éducation [18--] à 1964, majoritairement de 1885 à 1913
RG 5-1 (en anglais seulement) Correspondance de sir James Whitney de 1874 à 1914
RG 2-157 (en anglais seulement) Rapport des commissaires des écoles des comtés de Prescott et de Russell, où l’on enseignait le français en 1893
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Le gouvernement de l’Ontario a continué de s’opposer au financement de l’éducation en langue française dans la province jusqu’à la mise sur pied de la Commission Symons et du Comité Beriault, en 1968. C’est à partir de ce moment que le ministère de l’Éducation s’est assuré d’offrir aux Ontariennes et aux Ontariens un accès à de l’enseignement en français de haute qualité aux niveaux primaire et secondaire.
RG 2-176 (en anglais seulement) ossiers et rapport de la Commission ministérielle sur l’éducation secondaire en langue française (Commission Symons) de 1968 à 1973
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De 1980 à 1993, le sous-ministre adjoint, Éducation en langue française, conseillait le ministre et le sous-ministre sur les questions liées à l’éducation des francophones aux niveaux élémentaire et secondaire.
RG 2-185 (en anglais seulement) Dossiers du sous-ministre adjoint, Éducation en langue française de 1972 à 1996
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Depuis 1993, la Direction des politiques et programmes d’éducation en langue française a élaboré des programmes d’éducation en langue française pour les niveaux élémentaire et secondaire qui définissent des exigences uniformes à l’échelle de la province. De plus, elle a établi des normes de réussite des élèves, élaboré des politiques d’aménagement linguistique et de développement culturel des élèves, et mis en œuvre une politique d’éducation secondaire à l’échelle de la province pour les écoles francophones. La Direction a aussi créé des partenariats qui ont étendu l’utilisation de la technologie dans les écoles francophones, administré des programmes de financement d’éducation en langue française, coordonné la recherche et l’analyse liées au contenu et au processus d’éducation en langue française, planifié, élaboré et coordonné les activités de liaison avec le ministère de l’Éducation et d’autres ministères et organismes en ce qui a trait à l’éducation en langue française, et surveillé la liaison avec la communauté francophone en plus d’offrir des conseils sur des questions connexes.
RG 2-290 (en anglais seulement) Fichiers de développement du Fonds pour le matériel didactique (en français) de 1974 à 1996
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En réponse au rapport de la Commission ministérielle sur l’éducation secondaire en langue française et aux recommandations du groupe de travail sur la réorganisation, une commission de planification permanente, le Conseil supérieur de l’éducation des écoles de langue française, a été créée en 1972 pour assurer le développement continu de l’éducation en langue française aux niveaux élémentaire et secondaire en Ontario.
RG 2-200 (en anglais seulement) Fichiers de fonctionnement du Conseil de l’éducation franco-ontarienne de 1969 à 1996
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De nombreux documents sur les familles ontariennes conservés aux Archives publiques permettent de consigner le style de vie des Ontariennes et des Ontariens du 18e siècle à aujourd’hui.
F 2128(en anglais seulement) Fonds Famille de Jacques Duperon Baby de 1759 à 1866, et en 1946
Jacques Duperon Baby (1731-1789) et ses fils, James et Francis, ont pris part à la traite des fourrures, ont travaillé au sein de la fonction publique et dans les domaines de la justice et de la propriété foncière en plus d’être membres d’une milice pendant les 18e et 19e siècles. Francis Baby était membre de l’Assemblée législative du Haut-Canada. François Baby, frère de Jacques Duperon, et ses descendants ont joué un rôle important dans la politique et l’économie du Québec à la fin du 18e siècle et au 19e siècle.
F 318 (en anglais seulement) Collection Max LeMarchant de Godart du Planty [194-] à 1979
La collection, rassemblée par Max LeMarchant de Godart du Planty, comprend des notes de recherche, des généalogies et de la correspondance portant sur la famille Planty, la famille Godart et leurs branches. Parmi les familles mentionnées, citons la famille Dongan (Dungan), la famille Van Buskirk et de nombreuses autres familles françaises (européennes).
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En 1934, une famille franco-ontarienne allait devenir l’une des familles les plus connues au monde et l’une des plus grandes attractions touristiques de la province. Les quintuplées sont nées le 28 mai 1934 près de Callander, en Ontario, et la nouvelle s’est vite répandue partout dans le monde. La garde des filles a été confiée au Dr Allan Roy Dafoe, sur ordonnance du gouvernement provincial, car, selon certaines affirmations, les parents n’étaient pas aptes à assurer leur survie. Elles sont ensuite devenues pupilles de la Couronne jusqu’à leur majorité.
Le gouvernement a construit un hôpital destiné aux quintuplées, où les touristes pouvaient aller les voir jouer. On estime que 3 millions de personnes ont visité l’hôpital de 1936 à 1943 et que le gouvernement a empoché 51 millions de dollars grâce au tourisme, à des apparitions dans des films et à de nombreuses commandites ayant découlé du phénomène. En 1943, les parents ont pu reprendre la garde des quintuplées, mais ces dernières ont continué de faire des apparitions publiques pendant leur enfance.
C 9 (en anglais seulement) Fonds Fred Davis et d’Yvonne Leroux [photographes officiels des quintuplées] de 1924 à 1978
F 10 (en anglais seulement) Fonds Mitchell F. Hepburn
RG 3-9 (en anglais seulement) Dossiers de correspondance publique du premier ministre Mitchell F. Hepburn
RG 3-10 (en anglais seulement) Correspondance privée du premier ministre Mitchell F. Hepburn
F 12 (en anglais seulement) Fonds Gordon Conant
F 1322 (en anglais seulement) Fonds Joseph Sedgwick
RG 4-53 (en anglais seulement) Documents du tuteur officiel des quintuplées Dionne de 1934 à 1954
RG 22-3560 (en anglais seulement) Documents sur les quintuplées Dionne de la Cour des successions du district de Nipissing de 1934 à 1942, en 1955 et de 1964 à 1970
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F 1080 (en anglais seulement) Fonds Percy James Robinson M. Robinson, auteur du livre Toronto During The French Regime, était un historien spécialiste de l’Ontario des 17e et 18e siècles. Les fonds comprennent ses notes et ses documents de recherche ainsi que de la correspondance sur l’histoire des Français et des Premières nations aux 17e et 18e siècles en Ontario (et sur d’autres sujets connexes).
F 378 (en anglais seulement) Collection du musée historique Hiram Walker. La collection du musée historique Hiram Walker de Windsor comprend des documents remis au musée ou récupérés par ses responsables. La collection comprend des documents liés à l’histoire de la région de Windsor et de Détroit, de 1749 à 1971, y compris la présence francophone. De plus, elle comprend de la correspondance, des documents relatifs aux terres, des documents financiers, des instruments juridiques et des certificats ayant appartenu à diverses familles, entreprises, églises, associations et sociétés qui ont participé à la colonisation. La collection comprend aussi des documents compilés par George Fortune Macdonald et Neil F. Morrison, historiens et collectionneurs locaux.
Instrument de recherche L 23, Collections de journaux originaux et sur microfiche des Archives publiques de l’Ontario [Word,
PDF]
(Ce document est disponible en anglais seulement.)
"Le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa (CRCCF) et les Archives publiques de l’Ontario sont de fiers partenaires dans la conservation d’archives et dans leur diffusion aux francophones de l’Ontario.