La section de la rivière Rideau qui traversait une zone sauvage vers le nord-est à partir du lac Rideau représentait un trajet pratique pour le canal, mais la rivière posait une série de problèmes à l’approche de Bytown. Sur les derniers 9 kilomètres (5,5 milles), elle devenait très peu profonde et se terminait par deux chutes spectaculaires plongeant de 10 mètres (30 pieds) dans la rivière des Outaouais. Il fallait trouver un autre trajet pour le canal. La baie Sleigh, non loin à l’ouest des chutes, est devenue l’entrée du canal. On l’a choisie parce qu’elle donnait accès à un long ravin qui grimpait dans un terrain escarpé jusqu’à la rive sud de la rivière des Outaouais. Au moyen de huit écluses, on faisait monter les bateaux à un niveau où ils pouvaient naviguer sur un canal artificiel aménagé à travers les marais et la forêt jusqu’au chutes Hog’s Back. |
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Le tableau de Thomas Burrowes montre les avantages stratégiques de la baie Sleigh, qu’on pouvait facilement défendre contre une attaque à l’aide de batteries de tir placées au sommet des escarpements qui flanquaient les écluses. La pierre calcaire provenant des flancs du ravin était un bon matériau de construction pour les écluses et pour les bâtiments que le lieutenant-colonel John By (commandant du projet du canal Rideau) a construits en 1827. Dans le tableau, Burrowes offre une perspective historique de la Colline des Casernes, le promontoire qui allait devenir la Colline du Parlement. (Les bâtiments du Parlement ont été construits à cet endroit de 1859 à 1876.) À l’époque du tableau, il y avait trois casernes en pierre et un hôpital au sommet de la colline. Au sommet de la colline oppose (située dans ce qui est aujourd’hui le parc Major’s Hill), on peut voir la résidence privée du lieutenant-colonel John By. Plus bas, au bord de la rivière des Outaouais, se trouve un quai et le bâtiment qui logeait les Royal Engineers. En remontant les écluses, à droite, on peut voir le Commissariat, seul bâtiment représenté dans le tableau qui existe toujours. Il a été transformé en musée. Au-delà de la dernière écluse, le pont des Sapeurs était un lien important entre les deux rives de la nouvelle voie navigable. Il a été démoli en 1912. |
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