Government of Ontario

Ontario.ca     |    


Ministère des Services au public et aux entreprises




La vie des Canadiens de race noire en Ontario entre 1834 et 1914 : « Et ils partirent au Canada » - bannière

Table des matières


Le chemin de fer clandestin, bien qu’il ne s’agissait pas d’un vrai moyen de transport, était un mouvement libérateur reposant sur la bravoure des Africains, réduits à l’esclavage ou libérés, et sur le courage de tous ceux qui s’opposaient avec fermeté à l’esclavage - les abolitionnistes d’origine autochtone, européenne ou africaine.  

Cliquer pour un agrandissement (202ko)
Narrative of the Life and Sufferings
of Rev. Richard Warren, 1856
Brochure 1856, n° 42
Bibliothèque des Archives publiques de l'Ontario

Cover: Narrative of the Life and Sufferings of Rev. Richard Warren, 1856

En 1833, l’adoption de la British Imperial Act en Grande-Bretagne a mis fin à l’esclavage des Africains dans l’empire britannique, notamment au Canada. Entrée en vigueur le 1er août 1834, cette première loi au monde sur les droits de la personne eut des répercussions sur la situation des Africains et des esclaves de toute origine.

À droite: une image du texte original écrit à la main ci-dessous : une image de la version publiée de la loi.

Cliquer pour un agrandissement (167ko)
La British Imperial Act de 1833
British Imperial Act, 3 & 4 Will. IV c. 73,
Gracieuseté des Archives parlementaires, R.-U.

Une image du texte original écrit à la main ci-dessous : une image de la version publiée de la loi
La British Imperial Act de 1833

Cliquer pour un agrandissement (995ko)
La British Imperial Act de 1833
British Imperial Act, 3 & 4 Will. IV c. 73,
Gracieuseté des Archives parlementaires, R.-U.


Photoraphie : [Le révérend?] Horace Hawkins, [vers 1890s]

Cliquer pour un agrandissement (146ko)
[Le révérend?] Horace Hawkins, [vers 1890s]
Fonds Alvin D. McCurdy
Code de référence : F 2076-16-3-4
Archives publiques de l'Ontario, I0027805

Dès que l’on commença à savoir que les esclaves pouvaient trouver la liberté au Canada, des expéditions furent rapidement organisées en secret. Bon nombre de récits d’esclave se terminent par « et ils partirent au Canada ». On pourrait en déduire que les Africains qui se sont libérés eux-mêmes se sont retrouvés dans certaines régions inconnues du nord ou dans les villes frontalières de Windsor, Collingwood, Toronto ou St. Catharines. Pourtant, le terme « Canada » signifiait habituellement n’importe quelle région rurale ou urbaine de l’Ontario.

Photographie : Ruines de la vieille mission, Sandwich, 1895

Cliquer pour un agrandissement (112ko)
Ruines de la vieille mission, Sandwich, 1895
Fonds Alvin D. McCurdy
Code de référence : F 2076, boîte D-4
Archives publiques de l'Ontario, I0027877


Le roman d'Harriet Beecher Stowe, La case de l'oncle Tom, a été le plus vendu au 19e siècle et il a contribué à une plus grande conscientisation à l'égard de l'esclavage. L'inspiration du roman a été la vie du révérend Josiah Henson, un esclave pendant 41 ans jusqu'a son evasion vers le Canada via le chemin de fer clandestin, en 1830. Le nom d'Henson est devenu synonyme de celui de l'oncle Tom, le personnage central du roman.

Uncle Tom's Cabin

Uncle Tom's Cabin
Harriet Beecher Stowe
Fonds Alvin D. McCurdy
Code de référence : F 2076-15-0-130
Archives publiques de l'Ontario


L’histoire des Canadiens noir-Canadien noire a été reconstituée grâce aux récits de tradition orale, aux histoires transmises d’une génération à l’autre, et aux documents créés par divers groupes, individus et sources officielles. C’est dans le but de se protéger que les anciens esclaves africains ne parlaient guère de la façon dont ils se rendaient au Canada.

Photographie : L'organiste Grac Price-Trotman, et une chorale à la British Methodist Episcopal Church, alors située au 460, rue Shaw, Toronto, janvier 1947

Mary Louisa Pipkin, née vers 1820, était une femme en quête de liberté qui s’établit à Toronto après avoir échappé à l’esclavage au Maryland en 1853 à l’âge de 33 ans avec son mari, Jefferson, 43 ans. Au Canada, les Pipkins œuvrèrent afin d’être réunis avec leurs quatre enfants esclaves qui avaient été laissés derrière aux États-Unis. Mary travaillera en tant que blanchisseuse ainsi que pour la famille Austin à la maison Spadina. Elle est morte le 24 mars 1888 à Newmarket et fut inhumée à la Nécropole de Toronto.

Cliquer pour un agrandissement (95ko)
Mme Pipkin, ancienne esclave, s’est rendue à Toronto
où elle est devenue domestique à la maison Spadina, résidence du financier James Austin, 1870s
Anne Arthurs
Huile sur toile
De la collection d'un descendant de l'artiste.
Collection privée.


May Alexander reçoit un certificat après avoir réussi son examen d’entrée à l’école secondaire, en 1899

Cliquer pour un agrandissement (270ko)
Extrait des documents relatifs à l’émancipation de
Susan Holton, Ohio, 1848
Fonds Alvin D. McCurdy
Code de référence : F 2076-1-0-15
Archives publiques de l'Ontario
Voyez une traduction des documents relatifs à l'émancipation de Susan Holton

Aujourd’hui, c’est surtout grâce aux sources secondaires et à l’importance que la communauté noire lui a accordée que l’on connaît l’histoire de la population de race noire en Ontario.


Page d'accueil | Suivante
Et ils partirent au Canada | La liberté sous la patte du Lion
Communauté d’intérêts