Marty Hastie et Beatrice Edgar en avaient long à raconter sur leurs amis, leur école et leurs passe-temps. La différence d’âge et de statut social entre ces femmes explique probablement la raison pour laquelle Marty met l’accent sur l’école, tandis que Beatrice parle davantage de ses activités sociales et des sports. Les adolescentes d’aujourd’hui font encore ces choses, mais pas avec le même degré de formalité que ces jeunes femmes du XIXe siècle. |
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Quatre jeunes femmes sur une véranda,[vers 1900] |
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« J’ai entendu tellement de gens dire que nos jours passés à l’école sont le meilleur moment de nos vies... » |
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Même si elle était une élève appliquée, Marty était aussi espiègle à l’école et à la maison. Elle occupait ses moments libres en dessinant, en bricolant et en jouant avec ses amis de l’école.
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« Le monsieur que j’ai dessiné ci-dessus est mon enseignant,
M. Nugent. J’ai fait ce dessin à l’école et je l’ai
copié sur le carnet de papier carbone de Papa pour le recopier dans mon journal,
sur 5 ou 6 lettres et sur 6 feuilles de papier pour les filles à l’école.
Elles disent toutes que ça lui ressemble beaucoup. […] Mademoiselle
Milligan a dit que M. Nugent finirait par mettre la main dessus tôt ou tard,
car il est si perspicace et rapide. Mais toutes les personnes à qui je vais
le donner m’ont promis de ne pas le laisser voir le dessin. »
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« J’ai entendu tellement de gens dire que nos jours passés
à l’école sont le meilleur moment de nos vies et je crois que
je vais réellement être attristée quand je devrai quitter l’école.
J’ai toujours beaucoup aimé aller à l’école. »
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« Je suis allée [à la foire] durant la soirée
avec Lillie McLellan, Ida Watson et Dougie. J’ai eu beaucoup de plaisir. Nous
avons épinglé des papiers sur certains des garçons. Nous en
avons épinglé dans le dos de M. Lee [enseignant] et il ne s’en
est pas rendu compte pendant longtemps. Lorsque nous l’avons revu, les morceaux
de papier avaient été enlevés. » |
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Illustration de mobilier scolaire de W. Stahlschidt, de Preston,
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Après le décès de sa mère en décembre 1883, Marty a adopté une attitude plus sérieuse face à l’école. |
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Beatrice s’adonnait à plusieurs sports en plein air et avait un horaire chargé de fêtes, d’événements sociaux importants et de petits rassemblements. Elle tenait des listes des personnes qu’elle avait rencontrées et elle s’intéressait aux événements au Parlement. Bien qu’elle n’ait pas étudié dans une école formelle, elle a suivi des cours spéciaux organisés par la femme du gouverneur général. |
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« … son petit chien a aboyé en voyant ces péripéties, et nous avons tous bien ri. » |
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« Ce matin, M. [cousine Maud] et moi avons enfilé nos skis,
nous nous sommes promenées sur ces terres et nous avons trouvé de
belles petites pentes à certains endroits. Il y avait une pente particulièrement
attrayante près du Bloc de l’ouest et nous nous sommes amusées
là pendant quelque temps. Le sergent d’armes, qui passait par là
avec son chien, a vu que j’étais en détresse parce que je ne
pouvais pas me relever et il est galamment venu à ma rescousse. Mais comme
il n’avait pas de skis et que la neige était très profonde,
il s’est enfoncé jusqu’aux genoux et quand il a essayé
de m’aider à me relever, il est tombé lui-même; son petit
chien a aboyé en voyant ces péripéties, et nous avons tous
bien ri. » |
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Femme en ski, [vers 1910]
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« À 11 heures moins 20, quand presque tous nos invités
nous avaient quitté, Maman, Maud et moi […] sommes allés à
la Galerie et nous avons entendu un discours très drôle du vieux M. Morin,
qui a fini par une conclusion en français dans laquelle il a appelé
Papa « Votre Majesté ». Il était toujours irrévérencieux.
Nous sommes restées dans la Galerie jusqu’à minuit et demi. » |
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Son Excellence et le cours de cuisine.
« Lena Thompson a téléphoné hier de la maison du
gouverneur pour nous demander si nous voulions participer à un cours de cuisine
organisé par Son Excellence, l’épouse du gouverneur… »
« Je suis allée au premier cours de cuisine. […] Lena et
moi devions allumer le feu, ce qui était une tâche bien plus scientifique
que nous aurions pu l’imaginer… »
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Portrait de Sir Wilfrid Laurier (1841-1919),
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Leurs Excellences Lord et Lady Aberdeen - Le gouverneur général et son épouse. |
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