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Le Traité de la Baie James a 100 ans : Personnes et événements marquants de l’histoire du Traité no 9 - bannière
Photographie : Rivière au pied d'une colline [vers 1915] - bannière


Photographie : Hutte de danse et de fête, lac Sandy, 1956
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Hutte de danse et de fête, lac Sandy, 1956
fonds John Macfie
Diapositives couleur
Code de référence : C 330-14-0-0-66
Archives publiques de l'Ontario, I0012447


Les ancêtres de la nation Nishnawbe Aski actuelle ont occupé le Nord de l’Ontario pendant des millénaires avant l’arrivée des Européens. Les nations autochtones de la région sont en grande partie Cries et Ojibway. À l’époque, les Cris habitaient principalement les basses terres de la baie d’Hudson et de la baie James; les Ojibway occupaient plutôt l’intérieur.

Les sociétés Cries et Ojibway étaient bien adaptées aux conditions écologiques des terres qu’elles occupaient. La vie traditionnelle suivait le cycle annuel de dispersion et de réunion de la population. L’été, on vivait dans de grands camps près des rives pour avoir accès au poisson, à la sauvagine et au gibier.

La collecte de fruits et de plantes sauvages remplissait les autres besoins nutritionnels. Pendant l'été les chefs Cris et Ojibway tenaient des conseils politiques et on se déplaçait à des fins commerciales, sociales et cérémonielles.

À l’arrivée de l’hiver, la population se divisait en petits groupes de familles élargies qui se retiraient dans les territoires de chasse intérieurs

Photographie : Site de pictogrammes indiens au lac Ferris, canton deMond, entre le lac Mattagami et Matachewan, le 26 septembre 1958

Outre les sites archéologiques, la peinture rupestre offre des preuves visuelles saisissantes de l’occupation autochtone. Les pictogrammes autochtones décrivent divers aspects de la vie et les rapports spirituels avec les animaux et les lieux.

Site de pictogrammes indiens au lac Ferris, canton de Mond, entre le lac Mattagami et Matachewan, le 26 septembre 1958
fonds John Macfie
Code de référence : C 330-14-0-0-189b
Archives publiques de l'Ontario, I0021818
Photographie d’un dessin intitulé A fur trade canoe on the Mattawa River, Ontario, pictured by Frances Hopkins [vers 1900]
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Photographie d’un dessin intitulé A fur trade
canoe on the Mattawa River, Ontario, pictured
by Frances Hopkins [vers 1900]
Collection de photographies
des Archives publiques de l’Ontario
Code de référence : S 18096
Archives publiques de l'Ontario, I0014668

De 1670 à 1880 environ, la traite des fourrures a défini la base des rapports entre Autochtones et Euro-Canadiens. Après 1821, la Compagnie de la Baie d’Hudson a obtenu le quasi-monopole du commerce dans le Nord de l’Ontario. C’est pourquoi elle a joué un rôle logistique clé dans la conclusion du Traité no 9.

Moose Factory était un des plus anciens et des plus importants centres de traite des fourrures de ce qui est aujourd’hui le Nord de l’Ontario. Fondée en 1673, elle a servi de centre régional d’administration, d’approvisionnement et d’expédition aux autres postes établis sur les affluents de la rivière Moose.

Photographie : La vieille « Factory House », à Moose Factory [vers 1867]
La vieille « Factory House », à Moose Factory [vers 1867]
Collection de photographies Capitaine Traill Smith
Photographie noir et blanc
Code de référence : F 2179-2-0-0-22
Archives publiques de l'Ontario, I0005078

En 1885, l’arrivée du chemin de fer du Canadien Pacifique près du point le plus élevé définissant le bassin de la baie d’Hudson et de la baie James – et la limite sud du Traité no 9 – a marqué le début d’une nouvelle période de contact. Les Autochtones ont commencé à exiger un traité auprès du gouvernement. Des membres des familles de bon nombre d’entre eux vivaient au sud de cette limite et étaient visés par les Traités Robinson de 1850. Les Ojibway et les Cris habitant au nord de ce point voulaient obtenir la sécurité économique en prévision de la colonisation et du développement imminents de la région par les Euro-Canadiens.

Photographie : Le village de Haileybury, le 6 septembre 1905
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Le village de Haileybury, le 6 septembre 1905
fonds Duncan Campbell Scott
Code de référence : C 275-1-0-3 (S 7587)
Archives publiques de l'Ontario, I0010739

Au début des années 1900, plusieurs hameaux et petits villages avaient déjà été érigés le long du chemin de fer et ailleurs près du point le plus élevé.

À la fin des années 1890, on a planifié l’aménagement de chemins de fer et de centrales hydroélectriques au nord du bassin de la baie James. Le gouvernement du Dominion a alors commencé à consulter l’Ontario sur un traité éventuel avec les Autochtones de la région.