En 1912, on a agrandi l’Ontario de la rivière Albany à sa limite nord actuelle. Puisque l’intérêt pour l’exploitation des ressources s’étendait au nord de cette rivière dans les années 1920, on a officiellement agrandi le territoire visé par le Traité no 9 en 1929-1930. De nouveau, la commission du Traité a tenu des séances d’information sur le Traité aux postes de la Compagnie de la Baie d’Hudson, mais cette fois, elle s’est déplacée en avion.
Après le Traité, on a levé les terres de réserve des Autochtones signataires et ils se sont déplacés progressivement vers des collectivités centralisées (les réserves). Dans les années 1940, on a commencé à construire des pistes d’atterrissage pour répondre aux besoins des collectivités autochtones éloignées. Le gouvernement s’est alors mis à fournir de plus en plus de services à nombre de ces collectivités.
Aujourd’hui, l’avion demeure le principal moyen de transporter les personnes
et les marchandises entre plusieurs d’entre elles et les grands centres urbains.
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Camp de chasse et de pêche cri à la baie James, près de Fort
Albany, août 1963
f onds John Macfie
Négatif noir et blanc
Code de référence : C 330-8-0-0-14
Archives publiques de l'Ontario, I0000193
Les Autochtones ont dû changer de style de vie pour s’adapter à ces collectivités. Certains sont devenus manoeuvres salariés aux paliers local et régional. D’autres ont poursuivi les activités traditionnelles liées aux ressources naturelles. La chasse et la pêche, à partir de la maison ou du camp, demeurent très importants aujourd’hui sur les plans culturel et économique
Une Crie répare un filet maillant à sa maison dans les années 1950.
Le bouleau fournissait les matériaux de nombreux objets traditionnels de base, y compris le canot. L’écorce servait aussi à recouvrir les huttes traditionnelles
Tout au long du 20e siècle, plusieurs colonies d’Euro-Canadiens établies dans le territoire du Traité no 9 se sont transformées en centres urbains.
Fondée comme centre minier, la localité de Timmins était devenue une petite ville dans les années 1960, comme le montre cette photographie prise en 1968.
Au début des années 1970, les Premières nations ont commencé à s’organiser sur le plan politique pour présenter leurs préoccupations et besoins collectifs aux gouvernements fédéral et ontarien. En 1973, les quelque 45 collectivités visées par le Traité no 9 ont créé à cette fin l’organisme cadre appelé Grand Council Treaty No. 9. Maintenant appelé nation Nishnawbe-Aski, l’organisme cherche à développer les rapports établis avec la Couronne par le Traité no 9.
Le Jour anniversaire du traité, qui commémore le jour où des ancêtres des communautés des Premières nations ont signé le Traité no 9, est une importante confirmation annuelle symbolique des rapports établis par le traité.