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Résistance  bannière

Les esclaves s’opposent à l’institution de l’esclavage et la contestent. Leur résistance prend de nombreuses formes, notamment l’affirmation de leur humanité, le refus de travailler, l’affranchissement ou l’aide aux personnes en quête de liberté. Oser rêver est un acte de résistance énergique.

Peter Russell, receveur général du Haut-Canada (1796-1799), et sa sœur Elizabeth asservissent une femme nommée Peggy et ses trois enfants Amy, Milly et Jupiter. Elizabeth qualifie Peggy d’« insolente » et de « voleuse », faisant référence à sa résistance à la servitude.

« Mon esclave Peggy, que vous m’aviez si gentiment promis de m’en débarrasser [...] est maintenant en fuite, n’étant pas autorisée par ma sœur à entrer dans la maison. Elle a tendance à l’occasion à se montrer combative, ce qui pourrait m’obliger à la faire emprisonner à nouveau. Je serais heureux si vous pouviez l’emmener immédiatement ou me retourner l’acte de vente que je vous ai donné pour vous permettre de le faire. »

Lettre de Peter Russell à Matthew Elliott,
York, le 19 septembre 1801



Lettre de Peter Russell à Matthew Elliott [1801]
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Lettre de Peter Russell à Matthew Elliott [1801]
Archives publiques de l’Ontario
F 46-0-0-2350
Article de journal offrant une récompense pour un esclave en fuite

Gazette du Haut Canada, 4 juillet 1793
La bobine de microfilm numéro N 31, Archives publiques de l’Ontario


Article de journal sur une esclave en fuite

Gazette du Haut Canada, 19 août 1795
La bobine de microfilm numéro N 31, Archives publiques de l’Ontario

Un exemple est celui d’Henry Lewis, qui s’enfuit de Newark (Niagara-on-the-Lake) pour se rendre à Schenectady, dans l’État de New York, afin d’échapper à son propriétaire William Jarvis, secrétaire et registraire de la province. Pendant qu’il est à Schenectady, il écrit à Jarvis pour lui demander d’acheter sa liberté.

Mon désir de subvenir à mes besoins en tant qu’homme libre et de profiter de tous les avantages qui peuvent découler de ma liberté dans un pays où un Noir, autant qu’un Blanc, est protégé par les lois, m’incite à vous demander d’acheter ma liberté [...]

La raison pour laquelle j’ai quitté votre maison est que votre épouse [Hannah Jarvis] m’a vexé à un point tel qu’il m’a été impossible de tolérer une telle situation et je dirai en toute compagnie que j’ai toujours vécu dans votre maison aussi bien que je l’aurais souhaité.



Portrait de Hannah Jarvis avec ses deux filles
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Hannah Jarvis (née Peters) et ses filles, Maria Lavini et Augusta Honoria Jarvis,
[vers 1791]
James Earl
Huile sur toile
Musée royal de l’Ontario © ROM, 981.79.2
Encre sur papier, lettre manuscrite
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Lettre de Henry Lewis à William Jarvis, 1798
Documents personnels de William Jarvis
Code de référence : S109 B55 P. 1956 1957
Bibliothèque publique de Toronto
Collections spéciales, Archives et collections numériques, salle Baldwin

Aquarelle de Schenectady, État de New York
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Schenectady, 10 septembre 1832
Aquarelle, 108 X 168 mm
Bibliothèque et Archives Canada / Dr Nigel Davies, Gelati, au Mexique (source originale)
No d’accès 1981-42-2 C8303471


Cette vidéo renseigne sur l’histoire de la famille Jarvis et ses liens avec l’esclavage.

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