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De nos jours, nous reconnaissons l’importance du « micro crédit » pour aider les pauvres des pays en voie de développement. Il s’agit de montants relativement petits prêtés à des gens qui n’ont pas de crédit afin de leur donner une certain sécurité, c’est donner à quelqu’un un « coup de pouce » plutôt qu’un « coup de pied ».

La situation était la même au premier temps de l’Ontario lorsque la sécurité économique des petits agriculteurs dépendait de la vente d’une seule récolte, le blé, qui n’était fréquemment pas accepté dans les marché anglais.

L’arche ou l’autel se trouvait au centre du Temple et contenait un exemplaire de la Bible. Il y avait également un compartiment secret dans lequel on avait conservé des centaines de pages de documents. Ce compartiment secret a été découvert en 1990. Il se trouvait entre les quatre piliers : la foi, l’espoir, l’amour et la charité. Les aumônes pour les pauvres étaient déposées sur des tables à la base des piliers. Archives du Sharon Temple Museum










Rapport du Fonds de charité de 1844.
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Rapport du Fonds de charité de 1844
Collection Enfants de la paix
Code de référence : F 4177-2
Archives publiques de l’Ontario

En 1832, on a tenté en vain de transformer le Magasin de l’agriculteur en banque, toutefois ce projet a été bloqué par l’assemblée législative. On permettait déjà aux membres d’emprunter de l’argent contre la valeur de leur part et de le rembourser en blé. À l’époque, le magasin était dirigé par Samuel Hughes, un ancien dans les Enfants de la paix.

Cette même année, les Enfants de la paix ont transformé leur Fonds de charité, composé des aumônes recueillies dans le Temple, en une caisse de crédit. Les anciens ont proposé que les surplus du fonds de charité soient prêtés aux membres avec intérêts. Étant donné qu’ils contrôlaient le processus de prêt, ils pouvaient s’assurer que les conditions seraient acceptables, que personne ne se verrait refuser un crédit et que le remboursement du capital demeurerait flexible en temps difficile.










Page couverture du journal le Constitution
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Page couverture du journal le Constitution
Collection de journaux
Code de référence : L 23
Archives publiques de l’Ontario

Le Constitution a été fondé par William Lyon Mackenzie le 4 juillet
1836, dans un effort d'organiser les réformateurs démocratiques du
Haut-Canada. Il a été financé par un prêt de la Banque du Peuple.

En 1833, un « pauvre fermier de East Gwillimbury » (où se trouve le village de Hope aujourd’hui) a écrit au Colonial Advocate de William Lyon Mackenzie demandant à l’assemblée législative de créer un « bureau de prêt provincial » où les agriculteurs pourraient emprunter de petites sommes d’argent, des prêts qui seraient garantis par leurs biens immobiliers. Ce fut la première campagne pétitionnaire de l’organisation politique de réforme nouvellement établie, la Canadian Alliance Society en 1835. Tant David Willson que Samuel Hughes devaient jouer un rôle important dans la création de cette organisation politique et la détermination de ses politiques économiques.

En 1836, le mouvement de réforme politique transforma rapidement le « bureau de prêt » en Banque du Peuple. David Willson et les Enfants de la paix étaient parmi ses 56 actionnaires. La nouvelle banque devait bientôt prouver son caractère distinctif.

Même en offrant un intérêt de 5 p. 100 sur les dépôts, en 1837, la banque était en mesure d’offrir un dividende de 6 p. 100 malgré le paiement de coûts de démarrage de 1,200 £. Cela a été possible en dépit de la baisse économique générale et sans avoir à envoyer en prison les personnes dont les comptes étaient en souffrance. Le seul prêt accordé par la banque pour lequel nous possédons des détails est un prêt de 275£ accordé à William Lyon Mackenzie en juillet 1836 pour entreprendre la parution de son nouveau journal intitulé Constitution, dans lequel il renouvelle ses attaques contre le « Famille Compact » despotique qui gouvernait la province.