Le journal d’Elizabeth Russell décrivait le comportement « insolent », « maraudeur » et « menteur » des esclaves de Russell : Peggy et ses enfants. Les lettres et annonces de journaux de Peter Russell révèlent l’ampleur de ses efforts pour se débarrasser d’eux.
Ce comportement indésirable aurait pu avoir été une manœuvre délibérée. Les esclaves utilisaient parfois ce type de stratégie pour obtenir ce qu’ils désiraient. Les historiens de l’esclavage appellent ce comportement « la résistance des esclaves ».
Peter Russell, le receveur général du Haut-Canada, et sa sœur Elizabeth étaient les propriétaires de Peggy et de ses enfants
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Femmes non identifiées, [vers 1875]
Fonds Alvin D. McCurdy,
Code de référence : F 2076-16-4-7
Archives publiques de l'Ontario, I0028819
La plupart des esclaves étaient vendus ou légués à des membres de la famille jusqu’à l’adoption de la loi abolissant cette pratique. Dans son testament, le colonel John Butler a laissé à son petit-fils, à sa petite-fille et à son fils, respectivement :