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Un paradis de faune et de flore - bannière

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Samuel de Champlain et d’autres explorateurs français furent les premiers à dresser la carte de la Huronie et d’autres régions du sud de l’Ontario pendant les années 1600. Au cours de leurs périples, ils constatèrent la diversité de la vie végétale et animale. Cette carte de la Nouvelle-France datant de 1719 a été enrichie avec les noms d’animaux, d’insectes, de poissons, d’oiseaux, d’arbres et de fruits de la région.

Carte particuliere du Fleuve Saint Louis dresse sur les lieuxs

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« Carte particulière du Fleuve Saint Louis dressée sur les lieux
avec les noms des sauvages du pays, des marchandises
qu'on y porte & qu'on en reçoit & des animaux, insectes,
poissons, oiseaux, arbres & fruits... »
vers 1719
Henri Chatelain, cartographe; L'Honore et Chatelain, éditeurs
Code de référence : C 279-0-0-0-16
Archives publiques de l'Ontario, I0004754

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Après la révolution américaine, beaucoup de Loyalistes traversèrent la frontière de l’Amérique du Nord britannique pour s’installer en bordure des lacs Ontario et Érié. Beaucoup d’autres émigrèrent des Îles britanniques au début des années 1800. Même si ces colons n’étaient pas venus admirer le paysage, ils ne purent faire autrement que de se laisser impressionner par la magnificence du fleuve Saint-Laurent et par la merveille naturelle que sont les chutes Niagara.

Mme Elizabeth Simcoe, a accompagné son époux, le lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe, dans beaucoup de ses voyages dans le Haut Canada. Dans son journal, elle décrit ainsi les chutes : « la plus merveilleuse vue imaginable » (30 juillet 1792) qui lui a « causé le plus de plaisir, que ce soit par l'art ou la nature » (23 mars 1793). Heureusement, elle ne s’est pas bornée à consigner la beauté du Niagara dans son journal; elle s’est aussi installée dans les environs et a réalisé des aquarelles qui décrivent de manière très vivante la grandeur du côté canadien des chutes Niagara.

Aquarelle : Chutes Niagara (Niagara Falls), Ontario, 30 juillet 1792

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Chutes Niagara, Ontario, 30 juillet 1792
Elizabeth Simcoe
Aquarelle
Code de référence : F 47-11-1-0-7
Archives publiques de l'Ontario, I0006923

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À cette époque, le transport était plus facile par bateau. Les tout premiers voyageurs arrivèrent dans le Haut Canada par diverses embarcations, canots ou bateaux de Durham qui remontaient le fleuve Saint-Laurent depuis Montréal. D’autres arrivèrent sur les bateaux à vapeur qui empruntaient les canaux construits pour contourner les rapides de Lachine. Là où le Saint-Laurent se jette dans le lac Ontario, tous allaient être stupéfaits par la beauté des Mille Îles richement boisées et rocheuses. Elizabeth Simcoe a traversé cette région et dessiné cette scène montrant des îles et des embarcations près de Brockville.

Aquarelle : Mille Îles, 26 juillet (Thousand Islands), [vers 1796]

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Mille Îles, 26 juillet, [vers 1796]
Elizabeth Simcoe
Aquarelle
Fonds de la famille Simcoe
Code de référence : F 47-11-1-0-247
Archives publiques de l'Ontario, I0007099

Thomas Burrows avait la responsabilité de superviser la construction des premiers canaux dans le Haut Canada. Il a aussi documenté à l’aquarelle de nombreux paysages le long du fleuve Saint-Laurent, y compris cette vue des îles.

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Vue du fleuve Saint Laurent, avec les
Mille Îles et Brockville,1830
Thomas Burrowes
Fonds Thomas Burrowes
Aquarelle
Code de référence : C 1-0-0-0-84
Archives publiques de l'Ontario, I0002203

Aquarelle : Vue du fleuve Saint Laurent, avec les Mille Îles et Brockville, 1830
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En quelques années, les chutes Niagara attirèrent de nombreux touristes. Des hôtels avec vue panoramique sur les chutes se construisirent dans une partie de la zone qui est aujourd’hui le parc Queen Victoria.
Photographie : The Majesty and Beauty of Niagara No. 644. The American Falls from the museum grounds, Canada side.

Quand Charles Dickens y vint en 1841, il resta pendant « dix jours mémorables » sur la rive canadienne à regarder les cataractes sous tous leurs angles, y compris du petit traversier qui passe au pied des chutes.

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The Majesty and Beauty of Niagara No. 644. The American Falls from the museum grounds, Canada side.
Code de référence : Acc. 4038 ST 711
Archives publiques de l'Ontario, I0027690

Photographie : Le Maid of the Mist se préparant à accoster sur la rive canadienne (Maid of the Mist approaching the landing on the Canadian side), [ca. 1880]

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Le Maid of the Mist se préparant à accoster sur la rive canadienne, [vers 1880]
Code de référence : Acc. 15676 S17674
Archives publiques de l'Ontario

Cependant, le vrai tourisme - c'est à dire le voyage pour le plaisir - n’a pas pu commencer avant que les modes de transport se soient beaucoup améliorés.