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La guerre de 1812 : Loyauté et trahison - bannière

Table des matières


Lettre La vie en temps de guerre comportait son lot de problèmes pour les particuliers comme pour le gouvernement du Haut-Canada, dont la population comptait des Loyalistes et des immigrants américains de plus fraîche date. Au début des hostilités, le général Brock était plutôt pessimiste quant à la loyauté d’une bonne part de la population et des doutes au sujet de la fiabilité des nouveaux venus persistèrent au sujet. Il reste difficile de jauger le niveau de désaffection politique ou de sentiment pro-américain qui pouvait régner dans la province à l’époque.

Le refus par l’Assemblée législative de suspendre la procédure d’habeas corpus dans les premiers temps de la guerre a été considéré soit comme un acte déloyal, soit comme une opposition de principe à l’arbitraire du gouvernement, selon le point de vue de l’auteur.

Il n’est pas douteux que certains résidents prêtèrent une aide active aux forces américaines lors de l’occupation militaire de certaines parties du Haut-Canada. Joseph Wilcocks et ses Volontaires canadiens combattirent du côté américain au fort Érié (Wilcocks devait périr en septembre, pendant l’attaque des travaux de siège). D’autres devaient quitter la province pour les États-Unis au cours de la guerre, peut-être par loyauté envers ce pays, pour s’éviter de servir dans la milice ou encore pour fuir la dévastation qu’entraînait la présence des deux camps dans les régions frontalières.

La loyauté envers la métropole britannique et le soutien de l’effort militaire faisaient aussi partie des réalités de la période. Le rôle de la milice dans la défense du Haut-Canada a fait l’objet de débats pendant des décennies. Il faut cependant noter qu’un grand nombre s’étaient enrôlés, dont beaucoup étaient morts ou restés invalides, et que des dispositions avaient été prises pour pensionner les veuves et les orphelins au moyen de sources privées et publiques.

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La Loyal and Patriotic Society

Lettre La Loyal and Patriotic Society avait été instituée pour recueillir des fonds et les distribuer aux miliciens et à leurs proches réduits au dénuement en raison de la guerre. La Society recevait les demandes des miliciens et des personnes à leur charge et leur remettait certaines sommes, attribuées selon les besoins.

[Affiche annonçant les résolutions prises lors de réunion inaugurale de la Loyal and Patriotic Society], 1812

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[Affiche annonçant les résolutions prises
lors de réunion inaugurale de la Loyal and
Patriotic Society], 1812
Affiche
Collection mixte
Code de référence : F 775, MU 2102
Archives publiques de l'Ontario

Le 19 mars 1814, un comité composé de Duncan Cameron, William Allen, Quetton St. George, Thomas Ridout et Alexander Wood recevait une demande d’aide de John White, menuisier de Québec qui avait servi en qualité de volontaire sur la frontière de Détroit.

« Lors de la retraite d’Amherstburg, le général Proctor lui avait confié la responsabilité de navires chargés de provisions qui remontaient la Thames. … En route vers Burlington, il avait été rejoint par l’ennemi au moment de la bataille de Moraviantown, dépouillé de tout son argent…, blessé et laissé pour mort. »

Le comité lui accorda 100 dollars à titre d’indemnisation.


John Strachan a été le premier évêque anglican de Toronto et l'un des principaux partisans du lien avec la Grande-Bretagne dans la province. Il a joué un rôle essentiel dans la mise sur pied la Loyal and Patriotic Society.

« Je suis réellement consterné par le cataclysme qui s'est produit dans le Haut-Canada et, en particulier, à York; mais je n'ai appris aucun détail sur les désastres qui nous sont advenus à cet endroit, sauf par les journaux américains et des récits de Montréal. … Dans mon sermon du jour [de jeûne] du 28 mai, j'ai recommandé l'adhésion à la Patriotic Society of Uper Canada. Nous allons faire une collecte ici, et j'enverrai les documents d'adhésion aux autres endroits où l'on se propose de contribuer. »

Lettre de C. Stewart Strachan à son frère,
John Strachan (York), 7 juin 1813
Fonds John Strachan
Transcription d'un extrait
Code de référence : F 983, MU 2893
Archives publiques de l'Ontario

Lithographie : Right Rev. John Strachan, D.D., [vers 1865]

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Right Rev. John Strachan, D.D., [vers 1865]
Artiste anonyme
Lithographie
Collection de photographies
Code de référence : S 2148
Archives publiques de l'Ontario


Le rapport final de la Loyal and Patriotic Society

Repport final de la Loyal and Patriotic Society, 1817

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Repport final de la Loyal and Patriotic Society, 1817
Loyal and Patriotic Society
Livre
Code de référence : 971 .034, pages 246 et 247
Bibliothèque des Archives publiques de l'Ontario

Le rapport réserve une rubrique à chaque remise faite à même les fonds administrés par la Society de 1813 à 1817. La rubrique relative à Daniel Springer, du district de London, se lit en partie comme suit :

« Le capitaine Springer mettait toutes ses énergies à la défense de la province, en s’acquittant activement de ses devoirs en toutes occasions; il était donc devenu un élément nuisible pour l’ennemi et les dissidents, dont un groupe la capturé le 1er février 1814; après l’avoir ligoté, ils se sont emparés de ses chevaux et de sa carriole et l’ont ainsi transporté jusqu’au Kentucky… »

Comme marque de reconnaissance, la Society accordait 50 livres à Springer et à sa famille.

Parmi les donatrices au fonds de la Society comptait Elizabeth Posthuma Simcoe (25 livres), veuve du premier lieutenant-gouverneur du Haut-Canada et auteure de nombreuses images figurant dans la présente exposition.

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Les concessions de terres

Lettre Les combattants qui s’étaient tirés indemnes de la guerre étaient admissibles à des concessions de terres, obtenues notamment par la saisie des biens des sujets reconnus coupables de déloyauté. De loyaux services portaient comme récompense un certain avancement personnel, ainsi qu’en témoigne en partie du moins la carrière de John Beverley Robinson, John Strachan et William Hamilton Merritt, ainsi que des Ridout et des Nelles.

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[Portrait de William Hamilton Merritt], 1860
William Notman
Photographie noir et blanc
Code de référence : S 657
Archives publiques de l'Ontario

Photographie : Portrait de William Hamilton Merritt, 1860


Plan de concessions, canton de Zorra (détail), [s.d.]

Dans l’angle inférieur gauche de ce plan, on discerne les parcelles de terres octroyées à William Hamilton Merritt en reconnaissance de ses services à titre de capitaine de compagnie dans les Provincial Light Dragoons. Il recevait au total 800 acres (concession 2, lots 4, 7 et 8, et concession 4, lot 8).

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Plan de concessions, canton de Zorra (détail), [s.d.]
Plan
Code de référence : RG 1-100, C-71,
Carte A.14, (AO 5973)
Archives publiques de l'Ontario


La superficie des terrains octroyés variait selon le rang qu’occupait le militaire pendant le conflit. John Kennedy, de Scarborough, avait reçu 100 acres en retour de ses services comme simple soldat dans la compagnie de flanc du capitaine Cameron, tandis que le sergent de la milice incorporée Joel Judd avait reçu 200 acres.

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Registre des concessions aux miliciens, 1820-1850
Document textuel
Code de référence : RG 1-152-0-1
Archives publiques de l'Ontario

Document textuel : Registre des concessions aux miliciens, 1820-1850

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Les concessions de terres
Les lois

Lettre Le 14 mars 1814, le parlement du Haut-Canada adoptait trois lois édictant des mesures d’urgence. La première restreignait le droit de requête en habeas corpus pour les personnes accusées de trahison; la deuxième prévoyait la tenue de procès pour trahison et actes assimilés dans des districts sis à l’extérieur de la région où s’étaient produites les infractions alléguées; la troisième loi, celle qui devait avoir l’impact le plus marqué, était la loi sur les étrangers (Alien Act), qui reconnaissait coupable quiconque avait quitté la province à destination des États-Unis après juillet 1812.

Document textuel : Lois du Haut-Canada (1)

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Lois du Haut-Canada
Document textuel
Code de référence : RG 19-1-1
Archives publiques de l'Ontario

Document textuel : Lois du Haut-Canada - (2)

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Lois du Haut-Canada
Document textuel
Code de référence : RG 19-1-1
Archives publiques de l'Ontario

Document textuel : Lois du Haut-Canada

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Lois du Haut-Canada
Document textuel
Code de référence : RG 19-1-1
Archives publiques de l'Ontario

Des commissaires spéciaux avaient été nommés en vertu de la loi afin d’enquêter sur les contrevenants. Les commissaires avaient le pouvoir de déclarer étrangers les coupables, qui perdaient ainsi le droit de posséder des terres dans le Haut-Canada.

L’adoption de ces lois et la tenue subséquente des « Bloody Assizes » à Ancaster étaient la conséquence directe des revers essuyés par les Britanniques dans les districts de Niagara et de l’Ouest au cours de 1813.

Ceux qui étaient portés à soutenir les envahisseurs avaient alors été en position de le faire, et bien des querelles de particuliers s’étaient ainsi soldées par la destruction des biens des sujets demeurés loyaux ou par l’enlèvement d’officiers de la milice active.

Une foule de prisonniers comparaissant à Ancaster avaient été faits prisonniers lors d’un raid de la milice, dirigé par le colonel Bostwick contre un groupe de soldats américains et d’irréguliers canadiens, près de London.

Après la défaite de Proctor à Moraviantown, le climat d’anarchie qui régnait dans la région sise à l’ouest de la rivière Grand rendait impossible la tenue des procès sur les lieux, comme l’aurait voulu la procédure habituelle. On craignait également que le juge de paix, bien disposé à l’égard des accusés, ne leur accorde la libération conditionnelle, ce qui leur aurait permis de se faufiler outre-frontière ou derrière les lignes ennemies.

« Au shérif dudit district (district de Johnstown) et/ou à son adjoint. Salutations. Étant donné les renseignements transmis sous serment par d’honnêtes citoyens, respectueux des lois et résidant dans la province, au soussigné à titre de commissaire, lesquels m’informent du fait que Ebenezer Sandrus, récemment domicilié à [Yonge], s’est rendu coupable ou a donné de bonnes raisons de [soupçonner] qu’il s’est rendu coupable de pratiques séditieuses. Je vous ordonne donc (au nom de Sa Majesté le Roi) d’appréhender ledit Ebenezer Sandrus, aujourd’hui domicilié à Gananoqua, dans ledit district, et de le faire comparaître devant les commissaires de Sa Majesté, nommés et autorisés en vertu de ladite loi pour statuer sur ce genre d’affaire, et qui siègeront au palais de justice de Brockville le mardi 16 août 1814. »

Extrait d'un mandat d'arrestation pour pratiques
séditieuses, 14 août 1814
Fonds Famille Joel Stone
Code de référence : F 536, boîte MU 2892
Archives publiques de l'Ontario

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Les procès

Lettre John Beverley Robinson fut procureur général intérimaire pendant la plus grande partie de la guerre de 1812. Au printemps de 1814, il dirigea les poursuites contre les personnes accusées de haute trahison à Ancaster et obtint la condamnation de 15 des accusés. Tous furent condamnés à la pendaison, mais sept de ces peines devaient par la suite être commuées en déportation. Les huit autres accusés furent condamnés à être pendus à Ancaster, en juillet.

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Sir John Beverly Robinson, juge en chef,
Haut-Canada, [vers 1840]
Hoppner Meyer
Estampe
Code de référence : C 281-0-0-0-143
Archives publiques de l'Ontario, I0003072

Estampe : Sir John Beverly Robinson, juge en chef, Haut-Canada, [vers 1840]

« Il est souhaité, et c'est très sage, de décourager l'esprit de désaffection dans la province en imposant, à titre d'exemples, de justes châtiments, prévus par les lois du pays. L'exécution des traîtres par le pouvoir militaire aurait relativement peu d'effet, car les gens y verraient des sanctions arbitraires, sans y reconnaître les effets naturels de la justice. »

Extrait d’une lettre originale de J.B. Robinson à
Sir Gordon Drummond, 25 mars 1814
Correspondance antérieure à la Confédération
du Procureur général
Code de référence : RG 4-1
Archives publiques de l'Ontario

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« Permettez-moi de faire à Votre Honneur compte rendu des renseignements suivants, tel que prescrit par son ordre dans votre lettre : environ 70 personnes sont accusées de haute trahison; une cinquantaine de ces dernières ont quitté le pays et, bien entendu, seront poursuivies à titre de hors la loi… [suit la description des actes qui ont mené au verdict de culpabilité]... John Durham était un des chefs des rebelles dans le district de London en novembre dernier, qui a amené de nombreux officiers de milice et d'habitants, prisonniers, à Buffalo. Sa maison était leur quartier-général… Dalton Lindsay, George Peacock et Benjamin Simmonds – trois des rebelles à la solde de l'ennemi dans le district de London en novembre dernier – ont fait prisonniers nos officiers de milice… et, s'avançant sur Dover pour détruire l’endroit et s'emparer des stocks publics, ont été capturés pour rébellion flagrante par le détachement du colonel Bostwick, des milices volontaires… Aaron Stevens… reconnu coupable d'avoir agi en qualité d'espion pour l'ennemi – s'était rendu à cette fin à Burlington lorsque le général Vincent y était commandant. Il y faisait le relevé des travaux et de la garnison et transmettait les renseignements au général Boyd, en retour d'une forte récompense en argent. En outre, il se trouvait constamment chez l'ennemi lorsque celui-ci était en possession du fort George, et on l'a souvent vu là, en compagnie de soldats en armes. »

Extrait d'une copie d’une lettre de J. B. Robinson au capitaine Loring,
secrétaire de Gordon Drummond, 19 juin 1814
Fonds Famille John Beverly Robinson
Code de référence : F 44, MU 5911
Archives publiques de l’Ontario

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Extrait d'une copie d'une lettre de J.B. Robinson au capitaine Loring, secrétaire de Gordon Drummond, 19 juin 1814

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Extrait d'une copie d'une lettre de J.B. Robinson
au capitaine Loring, secrétaire de Gordon Drummond,
19 juin 1814
Fonds Famille John Beverley Robinson
Code de référence : F 44, boîte MU 5911
Archives publiques de l'Ontario

« ... [les prisonniers seront] pendus par le cou, mais, étant toujours vivants, seront dépendus et leurs entrailles arrachées et brûlées devant leurs yeux, on leur coupera la tête, on les écartèlera et leur tête et leurs membres seront mis à la disposition du Roi… »

Extrait d'une copie de l'order d'exécution de la sentence en vertu de la loi sur la trahison, 1814
Correspondance antérieure à la Confédération du Procureur général
Code de référence : RG 4-1, boîte 2
Archives publiques de l’Ontario

On ignore si la sentence fut exécutée dans toute sa rigueur à l’égard des huit condamnés. Parmi les sept dont la condamnation à mort avait fait l’objet d’une rémission, un s’était évadé et deux étaient morts en détention avant leur déportation du Haut-Canada.

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L'après-guerre

Cette affiche énumère le nom des personnes reconnues coupables de haute trahison à Ancaster, de celles déclarées hors-la-loi mais non capturées ni traduites en justice pour collaboration avec les forces américaines et de toutes celles dont les biens avaient été confisqués lors d’une instance des commissions spéciales aux termes de la loi sur les étrangers.

L’affiche était sans doute distribuée aux fonctionnaires de la région et à ceux du système judiciaire. Pour autant que l’on sache, cet exemplaire, envoyé au greffier de la paix du district de Newcastle, est le seul à nous être parvenu.

Affiche sur la haute trahison pendant la guerre de 1812 du greffier de la paix du district de Newcastle, 1821

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Affiche sur la haute trahison pendant la guerre de
1812 du greffier de la paix du district de Newcastle, 1821
Affiche
Code de référence : RG 22-3782
Archives publiques de l'Ontario


Cette pièce nous vient du recueil de lettres du général Gordon Drummond, qui renferme des copies de la correspondance qu’il rédigeait.

Extrait d'une copie d'une lettre d'Edward McMahon à Thomas Merritt, Shérif du district de Niagara, 20 septembre 1814

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Extrait d'une copie d'une lettre d'Edward McMahon à Thomas Merritt, Shérif du district de Niagara,
20 septembre 1814
Fonds Sir Gordon Drummond
Code de référence : F 955
Archives publiques de l'Ontario

Thomas McMachon avait été secrétaire du général à l’automne de 1814. Les autorités avaient réagi à l’invasion et aux actes de trahison en envisageant des sanctions pour les familles de ceux qui avaient été exécutés ou déclarés hors-la-loi, bien qu’on ne possède aucune preuve documentaire que ces ordres aient eu des suites. La sévérité d’un ordre tel que celui-ci illustre à quel point l’opinion publique était remuée dans la province au bout de deux années de guerre et le genre de mesures extraordinaires que les autorités étaient disposées à prendre dans l’intérêt de la sécurité.

La guerre de 1812 a pu sembler anodine aux générations suivantes, mais elle avait profondément marqué la population tout entière du Haut-Canada.

« Monsieur,

Ayant de bonnes raisons de craindre que les épouses et les familles des personnes qui ont fui le district de Niagara pour rejoindre l’ennemi, de celles qui ont été exécutées pour trahison et de celles qui ont été déportées hors de la Province ne transmettent à l’ennemi des renseignements pouvant causer préjudice à l’intérêt public; et vu que les biens de ces personnes reviennent légalement à la Couronne du fait de leur trahison, et que leurs familles par conséquent ne peuvent espérer en avoir un jour la jouissance et n’ont désormais aucun motif de demeurer au pays sinon pour transmettre ce genre de renseignements. Son Honneur le Président m’a donc ordonné de vous demander d’informer les dames et autres dont le nom est mentionné ci-dessous qu’ils doivent se rassembler à Chippawa le 12 du mois prochain (de même que toute autre personne répondant à cette description et dont vous pouvez avoir connaissance), afin qu’on puisse les transporter de l’autre côté de la frontière… »

Extrait d'une copie d'une lettre d'Edward McMahon à Thomas Merritt, Shérif du district de Niagara, 20 septembre 1814
Fonds Sir Gordon Drummond
Code de référence : F 955
Archives publiques de l'Ontario

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