eu après la guerre, on convint de commémorer de façon durable les hauts faits du général Brock. La tour initiale était demeurée inachevée jusqu’en 1840, lorsque, au cours d’une des dernières actions de la rébellion de 1837, une charge explosa à la base de la colonne. Des dommages considérables avaient été causés par la déflagration, ce qui motiva la prise de mesures immédiates. |
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Le monument Brock d’origine, tel qu’il était après l’explosion, et le rendu qu’en a fait un artiste après sa remise en état. Un nouveau comité fut formé pour réunir les fonds nécessaires à la conception et à l’édification d’un nouveau monument, à quelques certaines de mètres au nord. Les contributions - qui provenaient de bandes des Premières Nations et d’unités de milice de même que du gouvernement de la Province du Canada-Uni - furent lentes à s’accumuler. |
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Le document ci-dessous, qui provient des « Indiens de la rivière Credit », exprime l’indignation de ces derniers devant la destruction du monument Brock; ils s’y engagent à prélever 10 livres à même leurs redevances foncières en vue de sa remise en état. |
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Ce n’est qu’en 1852 qu’on disposa enfin des sommes nécessaires pour engager un architecte et entamer la construction. L’architecte torontois William Thomas fut retenu et reçut, outre ses honoraires, un prix de 25 livres pour la conception et l’exécution du projet. Ainsi que le rappelle le prospectus…
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Quatre ans plus tard, le nouveau monument était achevé. L’inauguration du nouveau monument, marquée par l’enterrement de Brock et de son aide de camp, se déroula avec toute la pompe voulue pour signifier à la population l’ampleur du sacrifice qu’il représentait.
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On voit à droite le monument Brock tel qu’il apparaît aujourd’hui, bien que la photographie ait été prise en 1923.Prenant modèle sur la Colonne Nelson de Londres, ce monument devait être la commémoration par excellence de la défense du Haut-Canada. Lors de sa visite des lieux, en 1920, M. O. Hammond notait dans son journal :
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